Un café avec Judith Fetzer

Créer du contenu qui PERFORME en 2025 ? : Guide complet de Jay Grandmont

Episode Summary

Créer du contenu qui PERFORME en 2025 ? : Guide complet de Jay Grandmont Jay Grandmont, agent d’influenceurs et enseignant en marketing d’influence, offre une véritable masterclass sur la création de contenu. Ensemble, on décortique les opportunités, les défis et les nuances de ce nouveau monde numérique. Un épisode aussi instructif qu’inspirant pour toute personne qui veut mieux comprendre (ou se lancer dans) l’univers de l’influence, du branding personnel et du contenu web. Au programme : - Comment bâtir une audience en ligne qui dure - Les différences entre influenceurs, créateurs de contenu et personnalités publiques - Les secrets d’une bonne accroche pour maximiser la rétention - Pourquoi tout ce que tu veux se trouve de l’autre côté du « cringe » - Les tendances à surveiller en création de contenu et sur YouTube

Episode Notes

Créer du contenu qui PERFORME en 2025 ? : Guide complet de Jay Grandmont 

Jay Grandmont, agent d’influenceurs et enseignant en marketing d’influence, offre une véritable masterclass sur la création de contenu. Ensemble, on décortique les opportunités, les défis et les nuances de ce nouveau monde numérique. Un épisode aussi instructif qu’inspirant pour toute personne qui veut mieux comprendre (ou se lancer dans) l’univers de l’influence, du branding personnel et du contenu web. 

Au programme : 

- Comment bâtir une audience en ligne qui dure 

- Les différences entre influenceurs, créateurs de contenu et personnalités publiques 

- Les secrets d’une bonne accroche pour maximiser la rétention 

- Pourquoi tout ce que tu veux se trouve de l’autre côté du « cringe » 

- Les tendances à surveiller en création de contenu et sur YouTube 

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Episode Transcription

(0:00 - 0:23)

Cet épisode de balado est une présentation de EasySign. EasySign, c'est une solution de signature électronique 100% québécoise qui simplifie vos processus de travail. C'est une solution qui a été développée ici, donc pensée ici, qui respecte les lois locales et aussi les normes internationales.

 

(0:24 - 0:34)

Bonne écoute! Le centre de l'entrepreneuriat dans les prochaines années du monde des affaires sera la création de contenus. C'est un gros take, peut-être, à dire. Si t'as pas réussi à m'intéresser dans les trois premières secondes de la vidéo, je vais swiper.

 

(0:34 - 0:41)

La rétention est très importante dans le succès futur d'une vidéo, dans l'algorithme. Les gens vont dire « Ah, le monde n'a plus d'attention maintenant. » Moi, je suis pas d'accord avec ça.

 

(0:41 - 0:49)

T'sais, un contenu de deux minutes, c'est un extrait de balado. Si chaque cinq secondes du deux minutes est intéressant à suivre, je vais écouter les prochaines cinq secondes. Immense succès, je trouve, qui est né de TikTok.

 

(0:50 - 0:55)

Elle a fait des lives TikTok, des vidéos d'elle, qui appelaient ses fournisseurs. Les mauvais coups, les bons coups. Aujourd'hui, quand même présente dans plusieurs magasins.

 

(0:55 - 0:59)

C'est pas parfait dès le départ, mais tu vois, les gens, ils aiment ça. Regardez ça. C'est invité à LCN pour dire ça.

 

(0:59 - 1:09)

Le créateur a fait 350 000, ce qui est comme énormément d'argent. On dirait que là, ça fait juste jaser de l'argent, mais tu vois pas. C'est que derrière, t'sais, moi, Lisande Nadeau, le dernier article qui est sorti, justement, qu'elle charge X montant pour un publication, les stories.

 

(1:09 - 1:32)

C'est vrai que c'est quand même cher, mais je suis comme, « Crime, c'est Lisande Nadeau. » J'ai dit le fait d'air. Bonjour, bienvenue au podcast.

 

(1:32 - 1:39)

Merci de me recevoir. Bonjour tout le monde. Alors, c'est notre deuxième rencontre.

 

(1:40 - 1:52)

Eh oui, eh oui. En fait, on s'est rencontrés plus souvent que ça dans la vie. Mais pour vous, chers auditeurs, comme dans un café, je veux dire, on a la rigueur et la qualité surtout.

 

(1:53 - 2:10)

On a tourné un premier épisode hier. Effectivement. Et finalement, à la fin, on s'est rendu compte que si on était parti sur un autre angle, des fois, juste de se changer de, t'sais, l'angle, comment on va le positionner, ça peut tout changer.

 

(2:12 - 2:20)

Rebrasser les idées, t'sais, rebrasser l'intention. Fait qu'on a fait une pratique hier. Oui, on a eu comme ça, mais ça a comme brisé la glace hier.

 

(2:20 - 2:47)

Puis là, aujourd'hui, c'est « the one ». Voilà. Donc moi, pourquoi je t'ai invité au podcast? C'est que je me pose beaucoup de questions par rapport à tout ce qui est économie de créateur de contenu, la création de contenu, la place du balado dans tout ça, le contenu sur les médias sociaux. Et j'avais envie de parler avec un expert.

 

(2:48 - 3:37)

Donc, je t'ai invité. Et aujourd'hui, ce qu'on va faire, c'est une genre de « masterclass » que tu vas l'aider. C'est ça la différence entre l'épisode d'hier et l'épisode d'aujourd'hui? C'est exactement ça.

 

C'est ça, en fait. Donc, ce ne sera pas une conversation sur l'influence à la création de contenu qu'on va avoir, mais bien, toi qui vas partager avec moi en m'utilisant quelquefois comme exemple et aussi qui vas partager avec nos auditeurs pourquoi je commencerais à faire du contenu, est-ce que je peux être pertinent? Comment ça se bâtit une audience? Est-ce que ça se monétise? C'est quoi les opportunités qui peuvent arriver avec ça? C'est quoi les dangers des influences, des inspirations? Donc, je suis très excitée de tourner cet épisode avec toi. Bien moi aussi, je me sens d'attaque.

 

(3:37 - 3:52)

Puis, on dirait que c'est le fun de pouvoir l'aider ça. Puis, parce que dans le fond, au quotidien, tu sais, j'enseigne. Fait que c'est le fun.

 

J'ose comme faire un cours privé. Privé avec mes 4 millions d'auditeurs. Oui, c'est ça.

 

On ne sait jamais. Dans la création de contenu, on ne sait jamais. La vidéo peut atteindre qui et combien et quand et tout ça.

 

(3:53 - 4:02)

Donc, oui, ça se peut. 4 millions, imagine-tu. Donc Jay, qui es-tu? Qui je suis? Je vais me présenter puis la raison pour laquelle je suis ici, justement.

 

(4:03 - 4:06)

Moi, je m'appelle Jay Grandmont. J'ai 30 ans. Je viens de Montréal.

 

(4:06 - 4:17)

Je ne fais pas mon vidéo d'audition d'Occupation 2, mais je suis agent d'artiste pour deux chefs cuisiniers en ce moment, Amine Labille et Camilo Lapointe Nascimento. Peut-être connus sur les réseaux sociaux. Peut-être que vous suivez aussi.

 

(4:17 - 4:23)

Absolument. Je me suis comme spécialisé par la bande là-dedans. Mais auparavant, j'ai travaillé pour Productions J comme agent d'influenceurs.

 

(4:23 - 4:39)

Donc, les participants issus de cette téléréalité que pas mal tout le monde, je pense, connaît au Québec. Qui est un phénomène quand même culturel, on s'entend. Qui est aussi... Qui est un phénomène culturel télévisuel, mais qui a réussi en étant très avant-gardiste.

 

(4:39 - 4:53)

J'ai l'impression de franchir la télé traditionnelle et de pénétrer le web aussi. Je pense que c'est ça qui est fascinant. C'est que le fait que le web existe comme il est présentement, puis qu'il évolue au jour le jour.

 

(4:53 - 5:02)

O'Day est venu s'imbriquer dans une discussion collective de... Les gens en parlent sur le web. Ça a pris une ampleur démesurée. On se rappelle peut-être tous en 2022, je crois, les commentaires.

 

(5:03 - 5:12)

Bon, il y a eu l'histoire aussi de l'émission, l'intimidation et tout ça. Tu es un des commentaires d'éditeurs principaux de cette saison-là. Je ne savais plus les saisons pile-poil, mais c'est exact.

 

(5:12 - 5:23)

Ça a été vraiment une situation complexe. Je suis encore employé à l'interne de cette boîte-là quand c'est arrivé. Je ne vais pas m'ouvertir longtemps là-dessus, mais on a vu à quel point O'Day est un phénomène culturel quand ça est arrivé.

 

(5:24 - 5:30)

Parce que tout le monde sur YouTube, TikTok, faisait des vidéos là-dessus, en parlait, avait son opinion à dire. C'est devenu plus gros que nature. Absolument.

 

(5:31 - 5:42)

Ça a été une grosse école quand même pour moi. J'ai fait ça pendant presque trois ans. Un métier qui est en constante évolution encore aujourd'hui, mais qui l'était encore plus le 5 ans, en 2020, quand j'ai commencé là.

 

(5:42 - 5:55)

Beaucoup d'expériences acquises rapidement, autant professionnellement parlant que personnellement aussi. Le contact humain, c'est beaucoup de psychologie, de la création de contenu, on va en parler. Beaucoup de confrontations avec soi-même des fois aussi, puis des relations humaines.

 

(5:55 - 6:07)

Absolument. Surtout en tant qu'agent d'influenceurs, des fois 24-25 nouvelles personnes à chaque année quasiment, qui rentrent à O'Day, qui ressortent. On rencontrait tout ça à chaque année, à chaque fois qu'ils sortaient, chaque semaine.

 

(6:07 - 6:19)

Bref, c'était quand même une grosse affaire. Et ça, depuis deux ans, j'étais à mon compte. J'ai fait plusieurs conférences, Infoprice, Semaine numérique, par rapport à TikTok, hypercroissance, médias sociaux, branding personnel, création de contenu.

 

(6:20 - 6:45)

Et tout récemment, j'ai sorti une certification avec le Cégep de Trois-Rivières pour le marketing d'influence, donc une certification en ligne, qui a fait aussi jaser dans les médias dans les derniers mois pour devenir influenceur. Le terme devenir influenceur me fait des fois rire, mais pour comprendre l'univers du marketing d'influence, autant du point de vue brand que du point de vue créateur, le but, c'est que tout le monde se comprenne. Puis moi, je me veux un peu un facilitateur là-dedans.

 

(6:46 - 7:01)

J'enseigne aussi au collégial à André Grasset depuis presque deux ans. Donc, je suis professeur à temps partiel parce que j'ai d'autres choses autour, mais le fait d'enseigner puis de faire cette masterclass-là, aujourd'hui, c'est comme une sortie de ma pause d'été. Je suis bien content.

 

(7:02 - 7:08)

Bien, c'est ça. Là, moi, je me suis dit que je vais me positionner comme le prof de Judith. Est-ce que je vais avoir un examen? Bien, c'est ça.

 

(7:08 - 7:26)

Moi, comme je vais dire ce que je dis à mes étudiants au cégep, quand on arrive aux études supérieures, cégep, université, comme en création de contenu, c'est toi contre toi-même. Moi, je ne suis pas là en train de savoir si tu as fait tes devoirs ou savoir si tu appliques les notions qu'on a revues aujourd'hui. Non, mais sans farce, c'est vrai, parce qu'en création de contenu, on est seul avec nous-mêmes.

 

(7:26 - 7:28)

Oui, on a une équipe. On va en parler tantôt. On peut s'entourer.

 

(7:28 - 7:37)

L'entourage est hyper important. Mais quand on fait du contenu, souvent, on a téléphone, on regarde nos affaires. C'est souvent très, très seul, ce monde-là.

 

(7:37 - 7:42)

Et d'où l'importance de bien s'entourer. Donc, oui, prends des notes. Écoute, on va interagir.

 

(7:43 - 7:50)

Mais ça va être vraiment ça. Puis moi, ce qui me fascinait, c'est justement, tu disais au début, le balado, tu positionnes, c'est un projet aussi. C'est un projet de passion.

 

(7:51 - 7:57)

C'est 100 % un projet de passion. Mais selon moi, ça se monétise. Ça se monétise déjà, mais ça va prendre de l'ampleur.

 

(7:57 - 8:19)

Et pour moi, la prémisse que je veux amener aux gens, c'est, je suis sûr que ce projet-ci va t'amener, d'ici quelques années, cinq pas en avant de beaucoup d'entrepreneurs qui ont bâti des grandes entreprises, comme tu l'as fait, qui ont beaucoup de vécu entrepreneurial. Parce que je pense que le centre de l'entrepreneuriat dans les prochaines années ou du monde des affaires sera la création de contenu. C'est un gros take peut-être.

 

(8:19 - 8:21)

Grosse statement. Grosse statement. C'est un gros statement.

 

(8:22 - 8:35)

Mais juste pour situer les gens, on est le 11 juillet. Hier, le 10 juillet, le Times a sorti sa liste des 100 personnes les plus influentes. Et mon idole faisait partie de cette liste-lĂ .

 

(8:35 - 8:48)

Idole qui est? Stephen Bartlett, Diary of a CEO. Il a fait un post là-dessus aussi. Il a fait un très beau post là-dessus qui me motive.

 

(8:49 - 9:11)

En fait, je n'ai pas besoin de motivation pour continuer. Parce que le podcast, le format comme ça, pour moi, c'est ça qui est facile. La portion qui est difficile, la portion qui pourrait être difficile habituellement dans un balado, c'est aussi la création des extraits qui apporte de la notoriété, qui apporte des views.

 

(9:12 - 9:47)

Et ça, j'ai la chance d'être extrêmement bien entourée avec des gens qui comprennent bien. Et ce qui fait en sorte que, oui, j'avais un nom, j'étais un mini peu connue, mais le fait que je travaille avec des experts dans la création de contenu par rapport au podcast, ça a beaucoup propulsé la notoriété du podcast dans les débuts. Où est-ce que moi, j'ai énormément de misère, c'est de moi me mettre de l'avant, de sortir mon téléphone, de faire des stories, d'avoir la rigueur de faire du contenu à chaque semaine sur LinkedIn.

 

(9:47 - 10:00)

D'être « out there ». D'être « out there ». Mais non plus avoir un podcast aussi, ça forme la carapace. Mais ça part. Donc, les gens, buckle up à la maison.

 

(10:01 - 10:06)

Ça part. Ok. En premier lieu, je pense que c'est important de définir c'est quoi la création de contenu.

 

(10:07 - 10:12)

Oui. Un influenceur. Qu'est-ce que c'est? C'est un terme tant galvaudé dans les médias, qui n'est pas une bonne figure, une mauvaise presse des fois.

 

(10:13 - 10:34)

Donc, je me suis penché là-dessus. Un créateur de contenu selon moi, et selon Google aussi, j'ai été voir la définition juste pour voir si on avait la même affaire. C'est quelqu'un qui diffuse du contenu justement, que ce soit du contenu écrit, podcast, des vidéos, des short form, long form, sur une plateforme, sur des plateformes, qui va se baser sur une audience et qui va acquérir au fil du temps un certain pouvoir de diffusion.

 

(10:34 - 10:42)

J'aime le dire comme ça parce qu'un créateur de contenu, ça a surtout plusieurs chapeaux. Donc, on va dire concepteur. Je parle du monde des agences un petit peu que tu connais super bien.

 

(10:43 - 11:00)

Un concepteur, un scripteur, un éditeur, un diffuseur, un producteur, mon Dieu, un vendeur, c'est tout ça un créateur de contenu au final. Ça joue plusieurs rôles. La plateforme sur laquelle il diffuse le contenu ou les plateformes deviennent monétisables quand ils acquièrent un... Quand ils acquièrent.

 

(11:02 - 11:08)

Ils acquièrent un pouvoir de diffusion avec le temps. C'est là que ça devient intéressant. C'est souvent à ce niveau-là que les gens vont les voir.

 

(11:08 - 11:18)

Ils vont dire, mon Dieu, telle personne a 400 000 abonnés. Voyez-vous comment c'est facile. Mais je suis comme, oui, je comprends ce débat-là qu'on a en ce moment à la facilité du métier, mais ça a été long avant peut-être, mais tu ne le vois pas ça.

 

(11:19 - 11:39)

Tu vois juste quand Lisanne Nadeau a 400 000 abonnés, mais ça fait comme quoi, 16 ans qu'elle fait ça. Donc, il y a cet aspect-là qu'il faut comprendre. Je pense que justement, Mr. B, s'il disait dans Day of the CEO, my boy, Stephen Bartlett, mais je pense qu'il disait que ça lui avait pris comme 6-7 ans avant que ses vidéos commencent à dépasser 1000 views.

 

(11:40 - 12:02)

Il a été créé dans l'ombre, puis aujourd'hui, Mr. B, c'est rendu le plus gros YouTuber de la planète. Oui, puis Mr. B, j'avais vu ça en plus, je ne sais plus où, je pense à un TikTok ou un repo, je ne sais trop quelle page, mais il y a beaucoup de gens qui l'approchent, bien évidemment, pour avoir des conseils. Comme quand tu es rendu connu, tu es comme, comment tu as fait? Souvent, le monde se demande, nouveau métier, est-ce que c'est facile? Est-ce que c'est payant? Puis comment je peux faire moi avec pour le faire? Comment toi tu as fait pour faire ça? Je vais faire pareil, je peux le faire.

 

(12:03 - 12:20)

Puis là, c'est comme, il paraît que tout le temps, fais ça en vidéo, produis en 100, long form, short form, comme tu veux, fais ça en TikTok, fais ça en vidéo YouTube. Là, après ça, quand tu en auras fait, tu me montreras, tu reviendras me voir, puis je vais te dire mon conseil, mon meilleur conseil. Mais commençons, les statistiques, trois statistiques.

 

(12:21 - 12:27)

Trois statistiques, parfait. On se dit qu'on en parlera d'une sur les trois si on veut élaborer, mais juste trois statistiques. Non, mais pitié les trois tout de suite.

 

(12:27 - 12:39)

Près de 50 % des jeunes veulent devenir influenceurs, ça j'ai entendu ça récemment, j'ai vu ça passer partout vers la radio. Oui. 33 milliards, 33 milliards, marketing d'influence, dépassent le marketing traditionnel.

 

(12:39 - 12:51)

Ça a été annoncé récemment, en 2025, maintenant qu'on se parle, c'est fou quand même. Et une que moi, j'adore beaucoup parce que c'est ma nouvelle passion, YouTube. YouTube en France, c'est plus écouté que la télé traditionnelle.

 

(12:52 - 13:02)

T'as vu ça passer, j'imagine aussi, peut-être que je te l'apprends là, ça a été le sujet d'un de mes articles dans les affaires pour les 20 ans de YouTube en février dernier. Moi c'est ça, je lis tous les articles dans les affaires. Ah désolé, c'est pas vrai, pas vrai? Pas mal.

 

(13:03 - 13:12)

Mais on dirait qu'on sait jamais qui nous lit, mais je suis comme, moi j'en sais rien. Moi je te lis pas mal tout le temps. Je suis content de savoir ça, mais oui, ça a été vraiment, puis moi avec Camilo, qui est beaucoup sur YouTube.

 

(13:12 - 13:16)

Incroyable. J'adore son contenu, Camilo. il est vraiment bon sur YouTube.

 

(13:16 - 13:32)

Il est super bon, c'est un one man army. Je le sais. Il filme, il édite, moi je suis le même, comment tu fais, il fait du vélo, il a sa cam de même, je veux dire, le gars c'est... Non, non, mais c'est... C'est fou, puis moi ça m'apprend beaucoup, il m'a beaucoup appris, puis en fait, écoutez aussi le documentaire de Squeezie sur Prime.

 

(13:32 - 13:50)

Ah, je vais écouter celui-là. Tu vas honnêtement tomber en bas de ta chaise. Squeezie! Squeezie qui est, là je veux pas me tromper, je pense qu'il est rendu le deuxième plus gros YouTuber de France, parce qu'il y a un petit boy in shape, un YouTuber qui l'a dépassé, mais au moment du documentaire, il était le plus gros YouTuber de France, dans les 18-19 millions d'abonnés, je crois.

 

(13:51 - 14:04)

et j'avais entendu le pourquoi du comment de YouTube, c'est parce que c'est la seule application payante que tout le monde a sur ses manettes maintenant. Oui, oui. Fait que t'as Netflix, mais faut que tu payes l'abonnement.

 

(14:04 - 14:17)

les podcasts, t'as entendu ça. Oui, j'ai entendu avant toi. Non, oui, oui, je sais, m'excuse, vas-y, vas-y, continue, mais comme c'est l'application que tout le monde a sur sa télé, donc moi, j'écoute énormément de podcasts sur YouTube.

 

(14:18 - 14:31)

Moi, j'écoute ton podcast sur YouTube quand c'est filmé, je pense que, bien, il y en a plein d'autres aussi, mais je pense au fait du 5 à 7 aussi, que j'écoute leur podcast sur YouTube. Tu sais, quand c'est filmé, on dirait que si t'es chez vous, tout ça, tu peux l'écouter sur YouTube, ça peut être sur ton cell, tu fais d'autres choses en même temps, c'est le fun d'avoir l'image aussi. Absolument.

 

(14:32 - 17:39)

Autant que l'audio est super le fun en voiture, ailleurs, en métro, peu importe, mais YouTube, pour les clips aussi, le short-form content, le contenu court, tu peux décliner ça, puis un podcast de deux heures et demie, tu peux avoir, je sais pas, tu peux en faire quasiment à l'infini, une vingtaine de clips, c'est pas optimal d'en faire non plus une trentaine, mais tu peux en avoir au moins 6, 7 d'excellents, c'est sûr. Il a dit 20 clips, Mathilde! Ça pourrait se rendre jusqu'à 20, moi j'ai fait plusieurs balados au fil du temps qui étaient filmés aussi, puis bon, j'ai ouvert une page TikTok que pour le marketing d'influence, que j'ai appelé ton agent virtuel, qui est pas ma business en soi, mais c'est juste prodiguer des conseils, puis des extraits de podcasts que j'ai fait, des trucs d'enseignants que je vis au quotidien, documenter mon parcours plus professionnel, tu sais, il y a des extraits que je mets, que je fais avec Opus Clip, vu que moi, je veux dire, je suis aussi seul là-dedans, j'essaie d'écrire et de les filtrer aussi, Opus Clip, c'est un AI qui filtre, c'est pas tout le temps parfait, bien évidemment, ça prend le regard humain aussi, mais ça me donne des clips, puis j'en mets des fois sur mes pages, puis ça me permet d'interagir avec du monde, puis de prodiguer aussi des conseils via ça, mais c'est pas du contenu que j'ai pris du temps à faire, autre qu'à le tourner aussi. Fait que c'est intéressant pour ça, mais ouais, YouTube, en revenant là-dessus, YouTube qui m'a beaucoup surpris par ce qu'il y a au Québec, YouTube est pas encore vraiment, bien pas mis de l'avant, mais il y a pas beaucoup de gros, il y a des gros YouTubeurs, il y en a qui vivent très bien là-dessus, je pense à Gurki, une cocotte, je sais pas si tu connais la cocotte, qui est une jeune, Gurki, qui est un YouTubeur, je sais pas à quel âge, fin-fintaine, cumule, je pense, je vais pas me tromper, 1,7 millions, peut-être que je me trompe, mais 1,6 millions d'abonnés sur YouTube, tu sais, c'est vraiment, il fait des vidéos découvertes de restaurants, il fait des vidéos, il va cuisiner des choses loufoques, plein de types de vidéos, puis lui aussi, il a commencé, il avait pas tant de vues, maintenant, il a commencé à avoir des vues, tout ça, du monde qui s'intéresse à lui, puis il voyage beaucoup en France, il y a beaucoup un gros public français sur YouTube, il faut dire, la population quand même francophone qui est plus grande là-bas qu'au Québec, mais YouTube, j'ai l'impression que même pour l'industrie de la télé qui est en train, on va en reparler, la crise des médias, tout ça, tu sais, il y a des films intégrals sur YouTube, il y a des séries québécoises, moi, j'ai écouté des documentaires de Télé-Québec qui ont mis sur YouTube intégralement, tu sais, j'ai pas le câble chez moi, je paye des plateformes, bon, Crave, tout ça, Netflix, mais YouTube, c'est fou parce que sur ma télé, j'écoute ça, puis il y a des trucs vraiment de qualité, tu sais, puis il y a beaucoup de streamers sur Twitch, tu connais peut-être la plateforme Twitch, je pense à Matt Pellerin, entre autres, le copain de Claudie, qui a fait l'occupation et tout, que je connais bien aussi, que je salue, mais lui, Matt, c'est un entertainer né, il fait du streaming 10 heures par jour, je sais pas comment il fait, mais en tout cas, il stream, puis il réagit à des affaires, il va gamer, Twitch, c'est une plateforme qui a été connue pour ça, pour des gens qui jouent aux jeux vidéo puis qui se filment en train de jouer, d'ailleurs, Squeezie a commencé sa carrière un peu comme ça, dans sa chambre, tu sais, dans le documentaire, c'est vraiment fou comment tu vois son setup de très, très basic, puis bref, mais Matt, il filme son Twitch, mais il le diffuse sur YouTube après, ses réactions, par exemple, à un souper presque parfait, il va le mettre sur YouTube, puis là, il monétise YouTube avec ses trucs, en même temps, il monétise son Twitch, ça peut prendre de l'ampleur quand tu y penses, avec un même contenu que lui, il va se streamer pendant peut-être 10 heures, mais il va faire 4 vidéos YouTube avec ça, assez impressionnant.

 

(17:40 - 19:04)

On a fait la définition d'un créateur de contenu, les plusieurs chapeaux, maintenant, les catégories de créateurs de contenu, si on avait à les classer, connais-tu les catégories d'influenceurs de créateurs de contenu? Mais mettons, wellness, éducation? Ça oui, je vais refaire ma question, peut-être, mais les types, ça c'est vrai, c'est des niches de contenu, mais les catégories, si on avait à les quantifier, puis là, peut-être pas comme un accord de tout le monde, on parle beaucoup en termes d'abonnés, moi je vais te dire aussi, c'est important de regarder l'engagement des créateurs de contenu, tu peux avoir 400 000 abonnés, puis avoir aucun engagement avec ton audience, puis ça veut pas dire que t'es un grand créateur, mais quand on parle nano-influenceurs, micro-influenceurs, méga-influenceurs, personnalités publiques, le juge mix, influenceurs, créateurs de contenu, mais c'est des catégories qu'on entend souvent en termes d'influence, quand on acquiert ce pouvoir de diffusion-là, il y a une influence qu'on peut avoir aussi, puis c'est catégorisé comme ça, donc tu sais, nano-influenceurs, c'est, je me considère quasiment là-dedans à certains niveaux, tu sais, c'est en bas de 10 000 abonnés, nano-influenceurs, on va catégoriser ça comme ça, micro-influenceurs. Fait que je suis une nano-influenceur. Nano-influenceurs, mais moi je te dirais même peut-être micro-influenceurs aussi, tu sais moi, à certains égards, sur TikTok, je fais du contenu, j'ai 13-14 000 abonnés, micro-influenceurs, tu sais, je commence à avoir des invitations à des endroits, bon, des compagnies qui m'écrivent pour des collaborations, tu sais, pas à chaque semaine, je peux pas en vivre de ça, mais moi, ça me convient bien avec mon écosystème de vie aussi, j'ai pas juste ça.

 

(19:05 - 20:00)

Donc, micro-influenceurs, on va en reparler, mais quand même, catégorie d'influenceurs qui est créateur de contenu qui est très, très à la mode, je veux dire ça comme ça, que les marques adorent parce que, beaucoup de proximité avec leur audience, puis... – Ils coûtent moins cher. – Ils coûtent moins cher, souvent, bon, faut savoir se vendre aussi puis s'enverronner, mais faut savoir combien ça vaut le travail quand on fait du travail puis un reel, puis un contenu, des fois, faut pas donner ça gratuit, mais quand même, puis les compagnies voient beaucoup de bons résultats parce qu'aujourd'hui, l'algorithme, avec la tiktokisation du contenu, qu'on voit du contenu d'une personne qu'on ne suit pas, bien, si la personne fait du bon contenu, bien, la compagnie, au-delà des abonnés que cette personne a, va pouvoir peut-être avoir, on ne sait pas, 150 000 visionnements, beaucoup plus qu'espéré, alors qu'à l'époque, dans les années, on va dire 2018-2019, Instagram, comment c'était, bien, si tu avais des abonnés, les gens voyaient ton contenu, tu avais une valeur, tu avais 150 000 abonnés, mais c'est comme, c'est ma communauté. Aujourd'hui, les abonnés, je ne vais pas dire qu'ils ne veulent rien dire, mais c'est pour ça que je mets un bémol là-dessus.

 

(20:00 - 20:37)

Oui, c'est ça. Fait que je pense qu'avant, est-ce que je me trompe, mais avant, comment c'était facile de, puis la tiktokisation du contenu, tiktok a développé un algorithme pour faire en sorte que tu sois abonné ou non à la personne, si par exemple, si l'algorithme pensait que c'est du contenu qui pourrait t'intéresser, bien, il allait te le proposer puis si tu t'engageais avec ce contenu-là, bien, il allait te proposer plus de contenu dans cette direction-là. Fait que maintenant, si tu aimes Taylor Swift, bien, tu peux rester dans cette loop-là pendant longtemps sans être abonné à aucune de ces pages-là.

 

(20:38 - 20:45)

Si tu aimes Taylor Swift, habituellement, tu vas être abonné à ces pages-là, pareil. Les Swifties, c'est quand même, les Swifties, les Swifties. Oui, ma fille, c'en est une.

 

(20:45 - 21:05)

Elles sont intenses. Fait que nous, par exemple, il y a certaines vidéos qu'on peut publier qui va avoir un demi-million de views. On a à peu près 4000 abonnés, fait que… Sur TikTok, il y a des Reels qui ont… Des TikTok, des vidéos short-form qui ont beaucoup, je pense, entre autres, Florent, je pense qu'il y en a un, Marcus aussi, il y en a plein.

 

(21:06 - 21:27)

Mais c'est ça, les gens… Après ça, LinkedIn s'est mis à faire ça parce que là, tu n'as pas besoin non plus d'être ami. Pas nécessairement, non. Là, maintenant, même si tu vas pouvoir te faire découvrir, moi, il y a plein de monde que je découvre à cause qu'ils publient du contenu puis je vais m'abonner parce que c'est intéressant mais je ne les suivais pas nécessairement à la base.

 

(21:28 - 21:42)

Instagram a pris cette voie-là depuis deux ans. 100%, LinkedIn, ce qui est le fun aussi, c'est le commentaire. Un détail important, quand on commente la vidéo de quelqu'un, souvent une personne qu'on va connaître qui commente la vidéo d'un créateur ou un post d'un créateur, ça va apparaître dans notre feed.

 

(21:42 - 21:54)

C'est comme moi, je connais beaucoup de monde et je me suis abonné parce que quelqu'un que je suis ou avec qui je suis connecté a commenté une publication de quelqu'un que je ne suivais pas puis je me suis abonné à cette personne. Le pouvoir du commentaire. Je vais y revenir.

 

(21:55 - 22:25)

C'est ça, les catégories pour qu'on soit sur la même page ceux qui écoutent à la maison ou peu importe où vous êtes, savoir un peu à quoi s'attendre, autant d'un point de vue marque qu'un point de vue créateur, savoir aussi dans quelle catégorie on se joue, des fois dans quelle sphère on se joue. Si on a 150 000 abonnés, bien évidemment, on comprend l'écosystème mais aussi savoir si 150 000 abonnés, il y a du monde qui vont vivre très bien de ça, puis il y a du monde qui ont un gros nombre d'abonnés mais qui n'ont pas trouvé comment monétiser leur plateforme. Ça, c'est dommage parce que souvent, tu as de quoi entre les mains que tu n'arrives pas à comme, tu le twists de plein de façons puis tu n'arrives pas à la monétiser.

 

(22:25 - 22:45)

Je trouve que c'est dommage parce que, bien, c'est le but des fois de vouloir monétiser ça puis le faire bien. Il y a des gens qui ne sont pas outils pour le faire puis qui font du contenu, ils ont du plaisir mais qui ont toujours leur job 40 heures semaine puis c'est grand bien à leur en face. C'est drôle, ce n'est pas drôle ce que tu dis mais ce n'est pas drôle la « haha » là.

 

(22:45 - 23:01)

Non, non, mais c'est ça. Quand chez Cookit, on a lancé, en fait, Laurence, qui est mon ancienne directrice de marketing, a lancé le programme d'influence. Qui était le plus grand programme, je pense que ça a été le plus grand programme d'affiliation qu'on a eu au Québec.

 

(23:01 - 23:16)

On était parmi les premiers puis on avait vraiment développé un écosystème autour de ça. Elle avait bâti une équipe autour de ça. Puis justement à cause qu'elle, elle venait, elle comprenait bien cet écosystème-là parce que Laurence, elle était nano-influenceur donc elle était habituée de créer du contenu.

 

(23:16 - 23:31)

Elle en faisait déjà, Puis tu sais, c'était au tout début mais tu sais, à ce moment-là, des cas de promo puis des trucs comme ça, ça commençait. Les swipe-up, dans le temps c'était swipe-up sur Instagram. Avoir 10 000 abonnés pour swipe-up, c'était longtemps dans notre tête.

 

(23:31 - 23:50)

Et pour nous, je pense que c'était un tiers, un quart des clients qui arrivaient chez Cookit qui venaient du programme d'affiliation et ça pouvait être quelque chose pour les créateurs de contenu qui était extrêmement payant. Mais nous, on voyait les chiffres derrière. Honnêtement, ça doit être fascinant à regarder.

 

(23:50 - 23:54)

Moi, je serais près de la même pendant des heures. J'étais un peu geek. J'ai encore ces fichiers-là.

 

(23:55 - 24:02)

Mais il y a des gens que tu disais que, OK, cette personne-lĂ  va convertir en tabarouette. Et alors que non. Alors que non.

 

(24:03 - 24:13)

Puis après ça, il y avait des gens avec qui on faisait affaire avec eux parce que eux, ils convertissaient en malades mentales. Comme Steady, genre. Oui.

 

(24:14 - 24:24)

C'est qui, tu penses, la personne qui convertit ça le plus pour Cookit? Bien là, je suis biaisé peut-être. Avec Cookit, on a, pas directement avec toi, mais on a collaboré quand j'étais avec J'Influence, avec O'Day. Puis il y en avait.

 

(24:25 - 24:31)

Moi, j'en voyais aussi. Je voyais les états de compte qu'on faisait. Sans dire de mon temps, je pense qu'une fille comme Claudie Mercier a beaucoup converti.

 

(24:31 - 24:39)

Elle était dans les bonnes bodées. Une grosse période quand même. Je me rappelle vite comme ça, il y a une fille comme Rim qui a déjà fait du Cookit qui a bien converti.

 

(24:39 - 24:50)

Mais vite comme ça, je ne pourrais pas te dire. Peut-être qu'il y a des gens que je ne m'attends même pas à te dire. C'est la queen de la conversion.

 

(24:51 - 25:01)

Incroyable. Je pense qu'elle nous a apporté un trentième des clients d'autres sources de Cookit. Elle a fait beaucoup d'argent, mais Cookit a fait beaucoup d'argent aussi.

 

(25:01 - 25:09)

C'est ça, parce que les deux sont gagnants dans la circulation aussi. C'est un win-win-win. Le client avait un rabais, Kim faisait un... Mais c'était fou quand même.

 

(25:09 - 28:15)

Puis il y a d'autres mondes qui avaient du super beau contenu, qui sont très connus, très populaires. Et c'est ça qu'ils ont apporté. C'est ça, Ben moi, j'ai connecté avec lui, pis dans le sens de... Tout, tout, tout.

 

(28:15 - 28:25)

Non, mais dans la vraie vie, je l'adore. Il est pareil dans la vraie vie que sur les réseaux sociaux. Ça, c'est le meilleur commentaire, je pense, des fois qu'on peut entendre, c'est qu'on est pareil dans la vraie vie que sur les réseaux, c'est comme la consécration, quasiment en tant que créateur, je pense.

 

(28:25 - 28:58)

T'es sur les réseaux sociaux, tu rencontres un fan ou quelqu'un qui te suit, pis c'est comme wow, il était pareil dans la vraie vie, ben, c'est ça que tu veux, en fait. Tu veux pas être deux personnes différentes, mais Antoine, il était vraiment pareil, pis t'sais, c'est une personne souriante, je pense, joviale, pis il avait juste envie de partager ses astuces de lunch cheapette au début. Il faisait bon, on va faire un p'tit dîner, personne a le goût de manger, lundi, midi, quand on travaille, télétravail, il part, pis t'sais, il fait ça, pis il a fait d'autres choses après, mais il a vraiment comme eu un gros succès, pis moi, j'étais le même, ben, tu vois, cette personne-là, si la passion reste là-dedans, s'il aime ça, ben, il va rester un créateur de contenu, il va pouvoir monétiser ça, pis il en a parlé dans certains balados.

 

(28:58 - 29:21)

Fait que tu penses que c'est, de un, la fréquence, de deux, la personnalité de la personne. Ça, c'est deux aspects très importants, évidemment, le charisme à travers la caméra. Pis, de, t'sais, mettons, Laurent Dagenais, on s'entend qu'il avait quand même une signature qui était assez unique, là, dans le sens que, t'sais, comment il, ouais, c'est comment il ouvrait ses bouteilles d'huile d'olive, t'sais, il s'allumait un spliff, t'sais.

 

(29:21 - 29:50)

Mais ça, il arrive sur le tard, hein, pis j'ai eu l'envie de le connaître, comme t'sais, pis Laurent pourrait te le témoigner, mais, il vient de Boucherville, où j'ai grandi, aussi, pis il connaît bien les amis à mon frère, t'sais, bref, je connaissais un, avant aussi, il y a des amis communs, pis, mais, t'sais, il a pas fumé des spliffs ou des joints dans les débuts avec ses vidéos, là, t'sais, je pense qu'il s'est affiché comme ça, aussi, au fur et à mesure de la création de ce, son branding personnel, t'sais. Fait que c'est devenu plus, ok, intéressant. Mais, Laurent, moi, j'appelle ça de la cuisine de divertissement, au même titre qu'il y a plusieurs créateurs, ça a émergé sur les réseaux sociaux, la cuisine de divertissement.

 

(29:50 - 30:36)

T'sais, tu peux pas vraiment refaire la recette en voyant la vidéo de 60 secondes, si t'es à l'aise d'ingrédients, tu peux réessayer chez vous, essayer à la maison, vous me direz si ça réussit, j'ai essayé de faire des recettes, des fois, de créateurs, autant à mine, là, que je connais, personnellement, depuis des années, des fois, je suis comme, ça va bien trop vite, je sais pas, j'ai fait une bisque de hommage, j'ai explosé ma cuisine, t'sais, c'est comme, tu peux, t'sais ça, mais c'est la cuisine de divertissement. Pis les gens aiment ça, ça va vite, c'est le fun, pis le charisme transparaît comme ça. Bref, dans le divertissement, deux noms, quand même, que j'aime bien suivre, Émilie Lalune, qui est enseignante, qui était enseignante, qui a fait beaucoup de sketch, qui est devenue ultra connue, maintenant, qui a des chroniques à 98.5 FM, avec Philippe Quentin, nous aurons l'été, les mercredis matin, t'sais, tu vois à quel point ça peut t'amener ailleurs, à faire de la radio, un médiateur rap, mais quand même, un gros médiateur traditionnel, 98.5, une grosse chaîne de radio, donc, quand même intéressant pour ça.

 

(30:37 - 31:39)

Si je te dis, Joannie Dargis, Pixiwoo, Jake Carl, Midday Square, entrepreneur, rapidement, Joannie, une fille qui vend des pinces à cheveux, mais elle vend beaucoup d'autres choses aussi, mais elle a commencé sur les réseaux sociaux, sur TikTok, en montrant son behind the scene de jeune entrepreneur, elle avait 20 ans, je pense, à l'époque, comment elle voulait créer une compagnie de pinces à cheveux, vraiment, c'était ça au début, pis elle a commencé à montrer, elle a fait des live TikTok, des vidéos d'elle, qui appelaient ses fournisseurs, les mauvais coups, les bons coups. Aujourd'hui, quand même présente dans plusieurs magasins, je pense qu'elle vend en ligne aux États-Unis aussi, bref, immense succès, je trouve, qui est né de TikTok, moi, j'ai beaucoup documenté ça, parce que j'étais comme, c'est pas parfait dès le départ, mais tu vois, les gens, ils aiment ça, regarder ça. Même chose pour Jake Carl, avec la compagnie Midday Square, que tu connais peut-être, que vous connaissez peut-être aussi, qui montre les débuts, pis qui sont rendus aujourd'hui à genre 135 000, là, je le suis, fait que j'ai l'air, encore une fois, bien geek, mais 135 000 bars, produits par jour, tu sais, pis ils documentent souvent, tu sais, ce narratif-là de, on est parti de rien, dans notre cuisine.

 

(31:39 - 36:22)

Mais c'est ça, il y a, tu sais, en fait, pis ça, c'est le hook, là, c'est l'accroche, c'est que l'accroche, pis je sais pas comment on pourrait, pour un non-expert de médias sociaux, comme moi, mais je sais pas comment on pourrait expliquer c'est quoi l'accroche, mais tu sais, c'est que tu commences à peu près, toujours tes messages de la même façon. Un sujet qui me fascine aussi, l'accroche, je peux te l'expliquer, si tu veux. Oui, vas-y, ouais, parfait.

 

Jusqu'à la veille de le chat JPTA. T'étais comme, mais non, mais l'accroche, pis tu sais, après ça, il y a plusieurs définitions, mais l'accroche, en fait, c'est que sur les médias sociaux, on a une attention tellement courte, vous savez, quoique le contenu long est de plus en plus intéressant maintenant, pis on l'écoute, mais le contenu court, c'est que si t'as pas réussi à m'intéresser dans les trois premières secondes de la vidéo, je vais swiper, et le swipe, le défilement est très important dans l'équation parce que, ben, la vidéo, le temps d'écoute, le temps de visionnement moyen d'une vidéo, autant sur TikTok, sur YouTube aussi, la rétention, est très importante dans le succès futur d'une vidéo, dans l'algorithme. Moi, je suis pas l'expert des algorithmes ici, il y a peut-être d'autres qui sont programmeurs qui pourront le savoir, mais ça, ça joue beaucoup, pis si les gens swipent rapidement quand ils écoutent ta vidéo, ben t'as pas une bonne accroche, donc tu veux avoir une accroche, souvent l'accroche, ben les gens ont commencé avec les trois choses que tu dois savoir sur ça.

 

Là, c'était populaire en 2021. – Moi, c'était le clickbait. – Clickbait, trois choses que j'ai apprises.

 

– Et tu ne devineras jamais le septième. – J'ai essayé ce mois 2021, là, j'avais lu le Harvard Business School, les 150 conseils du Harvard Business School, j'ai un petit livre, en tout cas, bref, pis j'ai comme trois conseils entrepreneuriales, pis t'sais, c'était, hop, ça cache, je voulais me servir de l'eau, pis bref, t'sais, j'essayais ça, mais ça fonctionne pas tout le temps, ça dénature un peu le contenu. Aujourd'hui, les accroches, des fois, c'est des loops qui vont vouloir faire la fin et comme le début.

 

Le but, en fait, c'est que chaque seconde de la vidéo soit bien construite afin que j'ai le goût de regarder la prochaine seconde. Dans le contenu long, les gens vont dire « Ah, le monde n'a plus d'attention maintenant », mais moi, je ne suis pas d'accord avec ça, t'sais, un contenu de deux minutes, un extrait de balado, si chaque seconde ou chaque cinq secondes du deux minutes est intéressant à suivre, bien, je vais écouter le prochain cinq secondes, je vais écouter le prochain cinq, pis un moment donné, je vais me faire croire que ça fait cinq minutes que j'écoute cette vidéo-là, j'ai écouté un balado, mais t'sais, le balado dure deux heures ou une heure et demie, mais on pense à tard que les gens n'ont pas l'attention, alors que finalement, c'est juste de savoir comment jouer avec. – Pis tu vois, c'est drôle parce que, parce que ce matin, j'ai reçu Étienne Boullée, et il me disait « Hey, c'est vraiment bon ton balado », pis j'étais comme « Ah, tu l'as écouté ? », pis il était comme « Bien, j'ai écouté les reels ». – Mais c'est ça.

 

Mais il y a plein de balados aussi, je pense, dans l'écoute, t'sais, avec des extraits, pis t'sais, c'est correct. – Grande fan de 5 à 7 podcasts, mais je pense pas que j'ai jamais écouté un épisode au complet, mais je connais super bien les filles, pis ça fait des mois que je suis dans les extraits. – Mais, pis ça a été une grande source de leur succès, je les salue, Rose et Jess, j'ai été à leur podcast aussi, ça va être ça, mais ça a été un épisode, un épisode Patreon, en tout cas, il est pas sorti, mais, juste sur Patreon, mais on parlait de marketing d'influence aussi, mais les deux filles, t'sais, qui ont commencé leur podcast, sans m'invertir longtemps sur eux, mais sur elles, à l'université, t'sais, c'était un projet d'universitaire, leurs balados 5 à 7, pis c'est devenu, t'sais, sont devenus connus les deux séparément sur leur propre plateforme, mais t'sais, moi, ça encore, la seconde où j'ai vu l'épisode avec Olivier Primo, là, les gens m'ont vraiment dit, écoute donc, le gars, il est tout le temps sur son site, ben oui, c'est ça, ma job, mais j'avais écrit à Jess, pis Rose, comme, super bon épisode d'Olivier Primo, mon dieu, vous avez réussi à avoir cette personne-là, t'sais, qui est quand même connue, pis j'étais comme, félicitations, t'sais, good job, moi, c'est une des choses que je veux dire aussi, c'est interagir avec les gens, aller féliciter du monde.

 

– Tu penses-tu, à cause que toi, t'as commenté sur ça, que au final... – Je l'aurais écrit en privé, même. – ...que au final, c'est comme ça que tu t'es ramassé invité sur leur balado? – 100%. J'ai remarqué qu'en création de contenu, pis c'est un de mes points que, je veux dire, un autre, une autre leçon... – Là, on est rendu à la leçon 2? – Ben là, j'ai inversé la leçon 4, pis là, on a fini comme la 2, là, je voulais te parler de pourquoi créer, des histoires de créateurs, j'en avais d'autres que je peux énumérer, Farnell Morissette, Michelle Hood, que tu connais peut-être, en vulgarisation, Michelle Hood, qui est la fille de Pierre Hood, qui fait de la vulgarisation sur la santé, dans le milieu de la santé, en fait, Farnell Morissette, qui est un gros acteur en ce moment du milieu de la création de contenu, qui est un avocat, ingénieur, qui vulgarise du contenu de manière très, très, très, très bien, genre, je trouve qu'il s'exprime super bien, parce qu'il explique beaucoup de sujets complexes à comprendre, sur TikTok, Instagram, pis ça a permis à des gens de s'informer encore mieux, t'sais.

 

Il fait ça gratuit, je veux dire, il a une job à temps plein, t'sais, ça fait que je trouve ça le fun d'avoir des gens comme ça, pis... – Mais tu vois, ce que ça me fait penser, c'est que, tu sais, le terme « influenceur » a été très galvaudé dans les premières années, – Ben, qui le dit-tu? – Pis c'est un terme aussi qui a été, justement, t'sais, comme, justement, t'sais, à certains moments glorifié, mais aussi comme un peu regardé... – Beaucoup de mépris, oui. – Oui, c'est ça. Beaucoup regardé de haut, mais en fait, t'sais, si on prend l'exemple de Alexandre... – Alexandre-Lay? – Alexandre-Lay.

 

(36:22 - 36:32)

– Elle l'explique. – Oui, qui est parti à son compte. – Oui, qui était journaliste chez Radio-Cannes.

 

– Info-influenceur, maintenant, qu'elle s'appelle. – Une info-influenceur. – C'est comme le terme, oui.

 

(36:32 - 38:04)

– Pis en fait, t'sais, elle, son hypothèse de base, c'est « moi, j'ai envie d'informer, j'ai envie d'informer, j'ai envie d'informer ma génération, d'éduquer les gens, mais le comportement des consommateurs, il a changé, il a « swifté » vers les applications de médias sociaux, et depuis que Meta a banni les plateformes d'information... – Ça fait déjà deux ans. – Ça fait déjà deux ans, donc en fait, pis t'sais, t'as les médias traditionnels qui continuent comme de s'assitiner à Meta, pis t'as des Alexandre-Lay qui font « ben, moi, je vais m'adapter au contexte actuel, moi, je veux rejoindre ces gens-là, ces gens-là, ils sont là, je vais arrêter de blâmer les médias, le gouvernement qui nous aide ou peu importe, pis « I'm going to take matters in my own hand », c'est comme la croissance qu'elle a eue, dans le dernier mois, c'est exponentiel, mais justement, c'est de s'adapter à la nouvelle réalité aujourd'hui, pis d'arrêter d'essayer de faire les choses pareilles, pis là, maintenant, c'en est une, créatrice de contenu, c'en est une, influenceur, parce qu'elle va venir influencer et éduquer plein de monde, pis là, après ça, tu te dis, c'est fou, hein, c'est… – Une ex-journaliste. – C'est les gens d'OD qui ont fait le… t'sais, qui ont été les précurseurs du mouvement.

 

(38:04 - 39:37)

– Ouais, après, c'est ça, après, quand on peut tout ramasser tout ça dans le même lot, après, on les sépare, t'sais, je veux dire, on les classe après, mais c'est vrai que t'sais… – Non, mais les centres d'expertise sont en train de… – Oui. – Les gens s'adaptent à comment les gens consomment d'informations maintenant. – Non, mais ça me fait penser à deux choses que tu dis là, t'sais, moi, à la blague, pis pas à la blague tant que ça, mais je disais aux gens, quand j'étais en agence, aux gens d'OD, aux influenceurs, t'sais, qui sortaient de là, j'étais comme, « Hey, si tu restes bon à faire du contenu, t'aimes ça, pis que t'étais, je sais pas quel job avant, peu importe ta job, mais c'était pas là-dedans, mais que tu deviens bon à faire ça, à un moment donné, t'aimes plus ça, mais n'importe quelle agence va t'engager, là.

 

» T'sais, moi, j'étais comme, ben, je disais ça, moi, j'sais qui pour dire ça, je le sais pas, mais j'étais comme, moi, si j'étais dans une agence, je t'engagerais comme créateur de contenu. Tu connais tellement les codes des médias sociaux, t'sais, des LG2 de ce monde, des grosses agences que je respecte beaucoup, mais t'sais, ils veulent comprendre cette nouvelle, cette nouvelle affaire-là aussi, t'sais, pis des créateurs de contenu, quoi de mieux que eux, elles, pour comprendre comment faire du bon contenu pour des clients que ces agences-là ont, parce qu'ils sont bons à faire des grosses pubs, des gros déploiements, des pubs télé, t'sais, t'en as tourné des pubs, là, tu sais, c'est quoi, les grosses caméras, tout ça, c'est beaucoup d'argent, c'est cher, d'un, beaucoup d'argent, beaucoup de temps, mais au final, tu veux rejoindre du monde, tu veux convertir, pis ça, ben, aujourd'hui, on convertit avec ça, pis notre ordinateur, pis nos caméras, mais un contenu qui est quand même plus simple, t'sais. Fait que non, c'est super bon, pis, ben, Alexandre-Les, moi, je sais qu'elle va avoir du succès, mais je trouve ça le fun, c'est qu'elle vivait ça, elle, elle a 28, 29, un peu autour de mon âge, pis elle vivait ça avec son entourage immédiat, qui elle disait, t'sais, mes amis, ils veulent s'informer, j'ai des amis médecins, des amis ingénieurs, des amis, mais... On a vu une même vidéo, c'est ça.

 

(39:37 - 39:55)

C'est ça, tu l'as vu, ben, c'est ça, exact, ben, on en parlait à plusieurs endroits, là, bref, mais en tout cas, c'est vraiment inspirant. Tu vois, une des choses que je trouve tough, c'est qu'avant, c'était comme, ah, j'ai lu dans tes livres, j'ai lu... Là, c'est que j'ai vu ça. Là, là, c'est, c'est j'ai vu ça, pis on dirait tout le temps que c'est comme... Fait que des fois, j'essaie de plugger, comme, ah, j'ai, j'ai lu ça, non, je l'ai 100 % lu.

 

(39:55 - 41:28)

Et on me l'a appris dans un livre, c'est Tchatchipiti, non, c'est pas vrai, finalement. Mais, leçon numéro 3, passons, passons à celle-là, t'sais, j'ai, j'ai comme deux, leçons 3 et 4, là, que je veux vous dire, mais la première des deux, les débuts en tant que créateur de contenu. Je pense que c'est ce que tu vis en ce moment, avec le balado, c'est quand même les débuts, ça fait quoi, t'as dit 4 mois, 4 mois, 5 mois? Environ.

 

Ça fait pas 6 mois encore, faut voir ça. Ah, tu veux que je réponde? Non, mais, ouais, ça fait pas 6 mois encore, mais je me dis, t'as qui aïsse, mais j'étais comme, ça fait, ça fait-tu plus que 6 mois, non, ça fait 4-5 mois? Non, non, dans le contenu, on est rendu à, on doit être à peu près aux 4e mois, là. C'est ça, ça fait pas encore 6 mois, moi je vois ça en tranche de 6 mois, après 6 mois, tu te rassois, tu regardes tes affaires, après un autre 6 mois, t'sais, on, faut se segmenter en période très courte, quoi que 6 mois, c'est long en création.

 

Tu vois, nous, on s'était fait 10 objectifs, 0-3 mois, 3 mois-6 mois. Bon, c'est bon, ouais, c'est ça, exact, 0, des fois, on voit 0-3 ans, 3-5 ans, t'es comme, boy, 0-3 ans, tu vas trop loin, mais on en parlait aussi, justement, de cette phrase-là que je m'apprête à dire, tout ce que tu veux se trouve de l'autre côté du cringe. Je veux le répéter parce que c'est tellement, c'est tellement vrai, puis c'est tellement comme fort de sens, cette phrase-là, puis je voulais le redire parce qu'en création de contenu, pour moi, quand on commence, c'est ça qui freine, ben, je veux pas dire 99,9% du monde, mais c'est comme, on juge, on est comme, qu'est-ce que les gens vont penser de nous? Je peux pas faire ça, je suis ingénieur, je suis une job à profession libérale, je suis dans une banque, je suis un politicien, je suis, je peux pas faire ça, là, moi, t'sais, les gens vont me juger, on se trouve donc comme embarrassant avant même d'avoir publié une vidéo.

 

(41:30 - 41:42)

Am I right or not? I don't know. En fait, ce qu'il me disait, c'est tout ce que tu veux se trouve de l'autre côté de l'inconfort. Refrasé comme ça, oui, mais niveau clickbait, crim, ça se passe pas.

 

(41:43 - 43:09)

Non, non, mais, je te niaise, mais l'inconfort, c'est vrai, c'est parce que c'est très cliché aussi à dire, il faut se mettre dans l'inconfort pour grandir, c'est comme toutes les phrases de développement personnel, bon, t'as sûrement vu des vidéos, t'as vu des livres… Non, mais tout le monde qui s'assoit sur cette chaise-là… C'est inconfortable, ça te remet… Non, non, mais c'est des gens qui se sortent de leur zone de confort, pas en venant au podcast, mais qui se sortent de leur zone de confort continuellement. Tu m'incrises sur Facebook… Oui, oui, mais il faut savoir être audacieux, comme il y a plein de thèmes qui se rentre-coupent, mais audacieux, aimer l'inconfortable, je pense que pour être entrepreneur, puis le mot entrepreneur, je me considère travailleur autonome, j'ai pas d'employé, je travaille autonome, il faut aimer l'inconfort aussi, j'enseigne à temps partiel, je travaille autonome, je représente des artistes, j'ai pas un horaire une semaine qui se ressemble, je travaille des fois à des heures qui ont pas de sens, des fois pas le matin, des fois le soir, il faut aimer, créer sa propre affaire. Il y a du monde qui aime pas ça, il y a du monde qui… J'ai eu une vidéo récemment, quelqu'un qui chialait sur la profession de créateur, « Ah, mais c'est facile de faire ça, oui, mais cette personne-là pourrait pas non plus faire cette job-là, elle a son 9 à 5 puis elle aime ça, puis c'est correct, je suis pas en train de vouloir quantifier ça, c'est juste qu'il y a beaucoup de monde qui pourrait pas faire ça, qui pourrait pas faire de la création de contenu, puis que même si ça a l'air facile de faire une vidéo, bien ce n'est pas tant que ça, même si c'est facile de se filmer, cliquer sur « play », c'est pas facile de créer du contenu.

 

(43:09 - 44:03)

Mais la passion doit primer en premier, tu l'as dit, c'est un projet aussi de passion que t'as. Pour moi, je pense que le processus est davantage récompensé que de voir la ligne d'arrivée dès le départ. Je sais pas si c'est une phrase que je viens d'inventer là ou je sais pas qui l'a dit avant moi, peut-être c'est moi qui viens de le dire, mais pour moi c'est vraiment important, puis ça c'est un peu mon leitmotiv aussi depuis le début, moi j'aime tellement le processus de ce que je vis en ce moment depuis 5-6 ans, d'être devenu aussi un expert dans le domaine par la force des choses, d'en parler sur des balados, d'en parler à la radio, des fois je suis comme « hey, j'aime tellement ça, ça, que j'aurais pas voulu pas profiter de ce moment-là, puis me réveiller dans 15 ans et faire coudon, en le fond tout ce que je voulais c'était peut-être, oui, telle affaire, oui, meilleure situation financière, oui, ci, oui, ça, oui, devenir connu », mais c'est comme tout ce qui vient pendant est le fun, puis il faut en profiter, puis je pense qu'en création de contenu, c'est davantage à compenser de se conscientiser de ça, être conscient de nos actions, c'est important, mais être conscient de l'importance de ça.

 

(44:03 - 46:07)

Donc, est-ce que ça veut dire qu'il faut avoir quelque chose à dire pour créer du contenu? La fameuse question qu'on se parlait, oui, mais quelque chose à dire, oui, il faut avoir quelque chose à dire, je pense qu'il faut avoir une intention, je pense que la posture est importante d'ailleurs, non, mais la posture, la posture, je parlais pas, c'était pas un commentaire, mais je parle de la posture, autant physique, mettait la posture, comme on disait au début du balado, c'est la raison pour laquelle on est là aujourd'hui, c'est mettre une posture différente, un angle différent, il faut aussi avoir une trame narrative, il y a beaucoup de youtubeurs qui vont scripter beaucoup, en fait, les grands youtubeurs vont scripter leurs vidéos, vont avoir quasiment comme un film, oui, ils disent que c'est talking point, intro, tout le plan, c'est hyper important pour garder une trame narrative, je travaille encore là-dessus tous les jours de ma vie parce que des fois, je fais beaucoup de contenu court, du contenu long, j'essaie de me lancer là-dessus aussi, c'est hyper difficile, mais ça prend ça, il faut avoir de quoi à dire, ceci étant dit, c'est certain qu'au Québec, ou du moins tout à l'heure dans le monde aussi, on aime tout ce qui est potinage, tout ce qui est divertissement, contenu léger, des fois, je regarde du contenu, puis je suis comme, mon Dieu, ça ne m'enjoint pas, cette personne-là ne vient de rien dire, ou c'est un contenu vide, tout ça, mais après, c'est la job de la personne qui consomme le contenu, selon moi, de filtrer son algorithme, puis de trouver un peu le pouvoir des médias sociaux en filtrant les gens que tu n'aimes pas, en bloquant des comptes, en n'interagissant pas, mais en aimant ce que tu aimes vraiment, en commentant, en encourageant les gens que tu aimes, puis là, bien, tu viens de, on dirait, unlocker quelque chose que les médias sociaux peuvent beaucoup t'apprendre de choses et te connecter avec des gens qui te ressemblent. Ça, pour moi, ça change tout. Parce que moi, je me fais un devoir, puis toi aussi, de faire attention à mon algorithme, dans le sens que je me… tu sais, des fois, des reels, tu en écoutes, genre, tu n'as peut-être pas, tu sais, il y a du contenu que tu n'as peut-être pas tendance, tu n'irais peut-être pas jusqu'à cliquer sur like, admettons, mais comme je veux quand même voir plus de contenu dans cette direction-là, bien, j'interagis avec la publication parce que je sais que je donne comme, je donne comme, hey, va-t'en là, puis des fois… Tu dois partager des fois à quelqu'un que tu sais qu'elle aime ça, un partage, ça compte pour beaucoup aujourd'hui, les shares.

 

(46:09 - 46:49)

Et des fois, tu sais, tu vois, moi, mon petit plaisir coupable sur les médias sociaux, c'est de regarder des gens qui tombent des pelouses, puis qui… As-tu déjà vu ces vidéos-là? Ben, peut-être, je ne sais plus. Elles tombent dans mes reels Facebook, j'ai juste… Ok, c'est quoi votre plaisir coupable, la gang, là? J'ai interagis avec les caméras parce que je me dis qu'elles ne sont pas là, mais c'est quoi le plaisir coupable? Des gens, tu sais, checker des slimes, je ne sais pas. Oui, mais tu n'as jamais vu ça? Tu as regardé les gens qui refont un beau terrain, puis c'est comme ça part dégueulasse, c'est comme ça devient l'hôtel 5 étoiles.

 

(46:49 - 46:58)

Oui, là, il y avait de la bourboussaille, puis là, ils refont, tu sais, les trottoirs, puis là, ils clink, tout ça. Puis là, il y a 250 000 likes sur Facebook. C'est satisfaisant.

 

(46:58 - 47:44)

Ça, c'est une catégorie de contenu que je qualifierais du contenu satisfying content, tu sais, genre quand c'est… C'est quoi ton petit plaisir coupable de perte de temps? Ah, mais mon Dieu, moi, c'est… Des fois, moi, c'est juste des contenus, tu sais, c'est… Bien, ça, c'est pas le gazon, mais des contenus comme ça, en accéléré, mais des contenus, exemple, que tu vas voir quelqu'un qui construit quelque chose ultra vite, mais c'est comme vraiment beau, puis là, c'est tout est symétrique, tout est… Puis là, tu vois ça en accéléré, puis là, en même temps, en haut, il y a quelque chose qui n'a pas rapport, c'est comme un contenu split en deux, mais ça n'a pas rapport. Puis là, quelqu'un qui joue au jeu vidéo, mais en dessous de toi, il regarde quelque chose, ou des objets qui se font crasher, là, tu sais, tu vois un objet en deux trucs, puis ça se fait crasher, puis là, il explose, c'est comme… Des fois, je suis genre pourquoi j'écoute ça, mais c'est comme incroyable de voir la lumière, elle a explosé, l'autre affaire, elle n'a pas explosé, mais c'était en tout cas… Le brain rot, le mot de 2024. Oui, c'est ça.

 

(47:44 - 47:55)

Et ce qu'on peut faire aussi, c'est dans ces applications de médias sociaux, de justement, tu sais, de faire un tri dans l'algorithme. Hier, on en parlait. J'ai vu qu'il y a une rupture.

 

(47:58 - 48:18)

Instagram, à un moment donné, il me faisait juste me montrer du contenu de ça, puis à un moment donné… Instagram le savait. Oui. Puis, malgré que tu étais super orientée autour de ça, puis à un moment donné, j'étais comme, tu sais, je suis encore dedans, cette rupture-là, mais je ne veux plus consommer de contenu, fait que je suis allée enlever tous ces mots-clés-là dans mes paramètres, pour ne plus avoir de contenu comme ça.

 

(48:19 - 50:52)

Tant et aussi longtemps que tu ne recommences pas à interagir avec du contenu comme ça, you're good, là, tu sais, il ne va plus t'en présenter, fait que de faire attention dans son hygiène de… Oui, oui, à 100 %, puis ça, ça vient du côté aussi, autant créateur que les personnes qui consomment le contenu. Je pense qu'il y a beaucoup de jugements par rapport à la création de contenu en général, parce qu'il y a beaucoup de monde qui vont dire, c'est quoi créer du contenu, faire du contenu, quelque chose à dire, tout ça, tu sais, c'est très large comme terme, créer du contenu, l'économie des créateurs, mais s'il y a une économie de ça, c'est parce que tu es consommateur de contenu, tu sais, je veux dire, autant quand tu es dans un produit, tu achètes de quoi, tu es dans le produit, tu as beaucoup travaillé dans le produit, maintenant on consomme, c'est un produit, c'est une sorte de produit, je veux dire, avec un téléphone, tu sais, c'est quand même parce qu'il y a des gens qui écoutent qu'il y a ça, tu sais, fait qu'à toi, en tant que personne qui écoute, d'être conscient de ton espace numérique puis de bâtir un espace numérique sain, parce qu'il y a beaucoup de recherches qui se font en ce moment sur l'hyperconnectivité aussi, je pense à la Fondation Le Ciel, je ne sais pas si tu connais la Fondation Le Ciel, Alexandre Champagne, Emmanuel Parent, que j'ai eu la chance de rencontrer sur un panel que j'avais organisé justement il y a deux ans, tu sais, c'est full pertinent, le centre d'intelligence émotionnelle en ligne, tu sais, c'est comme, ça parle aux jeunes puis elle écrit même un livre, Emmanuel Parent, de comme comment les jeunes, je pense que c'est texté, publié, scrollé, vous allez voir ça, super pertinent, je l'ai vu, je pense en une journée, mais tu sais, des témoignages de jeunes du secondaire, puis elle est allée à la rencontre de ces jeunes-là, tu sais, là, j'ouvre un sujet qui a plus rapport dans les leçons, mais je pense que c'est pertinent de le dire vu qu'on en parle là, tu sais, on veut comprendre les jeunes, mais intéressons-nous à comme, c'est quoi leur réalité, tu sais, tu sais, je te disais, j'enseigne au Cégep, puis je suis comme, j'envoie des jeunes de 17, 19 ans, je vois des fois l'impact des réseaux sociaux, tu sais, moi, je leur dis, je suis sur les réseaux sociaux, allez me suivre, si vous voulez, je vais pas te cacher l'affaire à personne, tu sais, ils sont comme, ah, c'est comment, monsieur, t'es l'affaire, t'es l'influenceur, puis tu sais, ils sont full comme intéressés, mais ça fait partie de leur écosystème, tu sais, moi, quand j'étais jeune, j'écoutais Fan Club avec Yann Nguyen, puis Magalie Lépine Blondeau, AVRAC TV, puis j'étais comme, ah, c'est fou, la limousine, ceux qui ont le référent, vous commenterez, mais c'était une émission AVRAC, mais c'est ça, c'est une émission qui avait des vedettes, puis t'écoutais ça, puis c'était comme, mon Dieu, c'est le fun, tu sais, mais là, aujourd'hui, les gens suivent les créateurs de contenu, c'est comme, ça devient big, puis j'aimerais terminer cette leçon-là, numéro 3, avec trois des trucs que j'aimerais te donner, donner aux gens aussi, puis on peut rebondir dessus si tu veux, mais sinon, juste des trucs. Quand on commence, il faut être conscient du concept de justement, qu'on bâtit dans l'œil du public, je pense que tu en as parlé aussi avec Florence dans le podcast où tu parlais de branding personnel, il faut accepter qu'on va devenir bon au fur et à mesure, mais je pense que c'est rémunéré, c'est payant aussi de le faire, puis de se mettre vulnérable, puis de savoir que, bien, on n'est pas bons, nécessairement, au départ, mais ce n'est pas grave, parce que le contenu mauvais va permettre de faire du bon contenu.

 

(50:52 - 51:25)

Vous irez voir mon TikTok, les contenus en 2020 sont toujours là comme preuve à l'appui, c'était franchement mauvais, mais ce contenu-là m'a permis d'arriver à du contenu qui, dans cinq ans, sera mauvais, mais que je trouve bon aujourd'hui. Les podcasts, même chose, le contenu court, les stories, j'ai des stories archive sur Instagram de 2017, je suis comme, mon Dieu, j'ai publié ça, moi, c'est tellement pas beau, ce n'est pas le texte du cas, mais je pratiquais, mais devant l'œil du public. L'importance du storytelling, c'est important, on en parle tout le temps, se vendre soi-même, contenir une histoire, on en parle un peu dans le Hook, vas-y.

 

(51:25 - 51:55)

Puis, je veux juste préciser quelque chose aussi de la notion de « build in public », les gens aiment ça, les histoires. Bien oui, avec l'entrepreneurial ou au temps personnel, peu importe. Mais tu sais, avec Hook It, moi, j'ai beaucoup fait ça, c'est moi qui ai géré les médias sociaux pour les deux premières années avant qu'on commence à avoir une équipe, puis les gens étaient vraiment engagés dans cette histoire-là, dans, OK, qu'est-ce qu'il y a qui va se passer puis d'entendre les coulisses.

 

(51:56 - 52:16)

Puis tu sais, je ne faisais pas du contenu. Tu sais, c'est ça, c'est que t'as pas besoin non plus de publier chaque jour que t'es en train de bâtir ici. Puis tu sais, à l'époque, je pense que je publiais peut-être, disons, deux publications Facebook par mois.

 

(52:16 - 52:55)

Mais quand même, OK, c'est pas, c'est pas de temps, c'est pas de temps, Mais comme ça s'est fait sur, tu sais, deux, en fait, l'histoire de Cookit s'est déroulée sur 12 ans. Mais comme ça s'est fait sur des années, les gens, même si la fréquence n'était pas extrême, les gens, tu sais, il y avait un update, une trame narrative dans laquelle je pense qu'il y a beaucoup de gens qui, qui avaient l'impression qu'ils, justement, qu'ils comprenaient l'histoire de Cookit au grand complet. Mais c'est vrai, puis c'est fascinant, puis... Puis, je vais pas te couper dans ton idée, c'était vraiment, c'est fascinant, puis c'est vraiment pertinent ce que tu viens de dire là, mais moi, je l'ai vécu aussi à petite échelle.

 

(52:56 - 56:11)

Quand j'ai commencé en 2020, à un moment donné, dans ma bio Instagram, fun fact, j'avais écrit un jour dans ta TV, tu sais, j'avais, un jour dans ta TV avec le petit emoji de télé, agent, influenceur, tu sais, comme, quand je fais des lives Instagram, c'était comme un live le midi, tu sais, tout ça, puis je, j'étais beaucoup dans la, puis ça aussi, c'est dans le développement personnel, des livres que j'ai lus, pas un TikTok, j'ai vraiment lu des livres, tout ça, je sais lire. Fait que non, mais c'est ça, puis, tu sais, se projeter, voir cinq ans plus tard, tu sais, dix ans plus tard, tu sais, je veux ça, puis à force de le dire, puis d'agir en fonction de ça, ben, tu finis un moment donné, que t'es comme, ah, c'est arrivé, puis tu te demandes comment, mais dans le fond, ton mindset était bien cadré, puis un moment donné, j'ai eu une entrevue, à Salut Bonjour, je n'étais pas en studio, mais à Salut Bonjour Week-end, l'entrevue, j'étais à la télé, mais de chez nous, puis il y a des gens qui me suivent, depuis genre 2019, 2020, qui ont vu, un jour, dans ta TV, il n'est plus écrit dans mon Instagram, ben, j'étais à la télé, tu sais, un jour, je l'ai faite, mais je veux dire, je l'ai enlevée pour mettre d'autres choses, dans ma bio Instagram, il y a une fille qui me suivait, elle m'a envoyé un screenshot, elle a dit, t'es dans ma TV, puis regarde, t'avais écrit ça, puis là, j'étais comme, mais merci, c'est une fille que je n'ai jamais vue, je suis comme, ben merci, puis là, j'étais comme, t'as raison, c'est vrai que c'est fou, j'avais écrit ça, puis elle avait comme, mais tu vois, est-ce que tu penses que, tu vois, à l'époque, avec l'algorithme de Facebook, je pouvais justement, comme c'était mes amis, abonnés, je pouvais me permettre de faire ça, puis de raconter l'histoire, sur, mettons, 12 ans, mais qu'aujourd'hui, ça n'a pas passé, tu sais, mettons, que si tu publies juste deux fois par semaine, Oui, il y a une constance. Ça ressort-tu à quelque chose? Oui, moi, c'est sûr que je trouve que oui, c'est sûr qu'après ça, l'attente envers les résultats doit être aussi quantifiée en fonction de ça, tu sais, je veux dire, tu ne peux pas t'attendre à devenir, Squeezie, Joe Rogan, tu sais, je parle des gros noms qu'on connaît tous, mais tu sais, en publiant deux fois par semaine, tu veux dire, peut-être que oui, mais ça va peut-être prendre beaucoup plus de temps, tu sais, la fréquence est quand même importante, mais moi, je dirais, puis je dis aussi un truc à tous les créateurs de contenu que j'ai côtoyés, de ne pas s'épuiser non plus avec ça, puis de trouver sa fréquence à soi, tu sais, de trouver une façon, tu sais, moi, au début, sur TikTok, je publiais trois fois par jour, un moment donné, j'ai publié, j'ai compté, là, c'était un peu zélé dans la pandémie, le confinement, j'ai publié, genre, je pense, 12 TikToks, là, chaque fois que j'avais une idée, je la publiais, c'était comme crazy, mes parents, j'étais retourné chez mes parents à l'époque, puis ils étaient comme, notre fils, il est brisé, il publie des TikToks, il a eu un baccalauréat, j'étais comme, trust the process, j'étais comme, trust me, tu sais, mais c'était mobile, mais il fallait que j'extériorise cette créativité-là d'une manière ou d'une autre, j'avais 200 vues, à un moment donné, la 11e vidéo, elle était drôle, elle a fait 500 vues, j'ai gagné 40 abonnés, parce qu'à ce moment-là, bon, ça convertissait pas pire sur TikTok, j'étais comme, bon, on continue, puis là, pendant un certain temps, je suis comme, il faut que je publie tellement souvent, parce que c'est ça qui fonctionne, mais à un moment donné, c'est impossible de soutenir la cadence, fait que n'importe qui dirait, tu peux pas faire trois publications par jour, oui, ça va fonctionner, mais tu vas te brûler, puis à un moment donné, ça devient juste comme, tu sais même plus, t'es rendu quasiment dans ta tête, tes poses, ça vient mélangeant, mais oui, s'organiser, puis s'organiser mentalement aussi, puis je répète une phrase qu'on avait déjà discuté, mais les fois qu'on veut savoir si on a quelque chose à dire, puis on veut savoir où s'en aller avec notre création de contenu, ça, c'est un ami qui m'a dit ce truc-là, tu sais où je m'en vais, je pense, mais… – J'y réfléchis à ça, c'est hier soir.

 

(56:11 - 58:11)

– Oui, la rencontre d'hier a quand même fait réfléchir aussi à des… Moi aussi, j'ai beaucoup réfléchi, plein d'affaires, mais de trouver un verbe d'action qui nous définit, puis d'y aller avec une phrase qu'on aimerait, un objectif, dans le fond, qu'on aimerait faire avec ça. Par exemple, moi, avec cette amie-là que je salue, Antoine, qui s'appelle, on avait fait des séances de design thinking, de consultation, tout ça, puis j'étais comme toi, j'ai dit, qu'est-ce que t'aimerais faire plus tard, puis j'étais en période justement de restructuration mentale, de vie, tout ça, puis j'étais comme moi, j'aimerais ça, faire du contenu, faire de la radio, à l'école de l'humour, je faisais des cours à l'école de l'humour à l'époque, le soir, j'aimerais ça faire de la télé, j'aimerais ça, il dit, non, c'est trop précis ça, je suis comme, ok, mais là, c'est quoi d'abord, il fait, mais non, mais ça, si tu le fais pas la radio, tu vas être déçu, parce que tu veux juste faire de la radio, mais si tu fais d'autres choses qui est comme la radio, c'est-à-dire un podcast, mettons, ou je sais pas, enseigner, là, je prends des exemples qui nous concernent, mais ça n'a pas la même similarité, pourquoi se faire de la radio, je suis comme, mais j'aime ça parler, là, il fait comme, ok, on tient quelque chose, puis là, à un moment donné, en parlant justement, il dit, bien dans le fond, t'aimerais ça parler, puis vivre de parler, je suis comme, mais j'aimerais ça être payé pour parler, c'est pas compliqué, fait, c'est ça, fait que là, on partait de parler, vivre de parler, là, j'ai transformé en art, connecter avec les gens aussi, connecter, mettre des gens en relation, tu sais, tous ces termes-là, puis ça m'a comme défini, puis j'étais comme, chaque action que je vais faire à partir de maintenant, c'est-à-dire avant la pandémie, le janvier 2020, j'étais comme, ça va arriver un jour où je vais être payé pour parler, puis ça va être le fun, que ce soit à la radio, une conférence, enseigner, aujourd'hui, je disais à la blague, mais j'ai atteint mes objectifs, puis je continue à les dépasser à chaque jour parce que je suis payé pour enseigner, payé des fois à faire des conférences, j'en fais pas non plus 25 000 par année, mais j'en fais une vingtaine dans ma vie depuis 3-4 ans, tu sais, je suis payé pour parler, fait que je suis comme, there you go, puis ça, on dirait que ça enlève une pression, C'était son intention vraiment dans un verbe d'action. Un verbe d'action, mais qui est pas non plus trop défini, tu sais, des fois, on va dire, je veux faire tel job, je veux être médecin, cardiologue, dans le département, si tu fais pas ça, tu vas te décevoir toi-même dans un certain sens, peut-être plus comme large, mais que ça te permet d'atteindre des objectifs quand même intéressants.

 

(58:11 - 58:26)

Il y a un autre truc aussi que j'aimerais te prodiguer, dire à tout le monde aussi, des fois, quand on cherche l'inspiration, ou du moins, sa niche de contenu, ça, on n'a pas parlé hier, peut-être que tu vas être surprise de ça, mais l'écriture automatique, je sais pas si tu connais. L'écriture intuitive. Intuitive, automatique, oui, bien, tu connais sûrement.

 

(58:26 - 58:38)

Oui. Beaucoup populaire en humour. Moi, j'ai appris ça à l'école de l'humour, les cours du soir, pour faire des blagues, c'est comme un sujet, t'écris un mot, dans le fond, l'écriture intuitive, automatique, c'est d'écrire un mot, peu importe, podcast.

 

(58:39 - 58:48)

Allons-y comme ça. Puis là, en l'espace de une minute, pas plus, sans réfléchir, tous les mots qui te font penser à podcast. On peut en prendre d'autres, mais le mot que tu veux que ça tourne autour de ton univers créatif.

 

(58:48 - 58:54)

Puis là, c'est comme un premier ressassage d'idées. Donc là, c'est juste un mot. Un mot.

 

(58:54 - 59:00)

Moi, j'y vais vraiment, puis je l'ai fait faire à mes étudiants aussi au cégep, ceux qui écoutent le balado, qui m'ont eu comme prof. Donc, l'écriture intuitive, c'est pas ça. Ok, c'est pas ça. Automatique.

 

(59:00 - 59:25)

Tu vois, même moi, j'ai pensé que c'était deux concepts similaires, mais automatique, c'est vraiment un mot, mais tu réfléchis pas. Puis à mes étudiants, moi, des fois, je présente des concepts comme ça, un chapitre sur la comptabilité par exemple, dans le milieu des affaires, bon comptabilité, ça s'appelle comptabilité et finances, puis vous avez cinq minutes, écrivez-moi tous les mots qui vous font penser à ça. On va en parler.

 

(59:25 - 59:31)

Puis là, c'est évalué. Je suis comme là, non, c'est pas évalué, c'est correct, amuse-toi. Tout les mots à partir de comptabilité.

 

(59:31 - 59:50)

Tu sais, je prends l'exemple d'une situation vécue que je fais à chaque session depuis trois sessions maintenant à Grassey. Puis là, c'est comme bon, après ça, moi, je me promène dans la classe, déjà là, c'est une connexion aussi, puis après ça, bien, ils me disent, bien, les impôts, je suis comme, ah, c'est vrai, les impôts, pourquoi, bien, mes parents, les impôts me disent que oui, correct. C'est pas le sujet du cours, mais au moins, je vois un peu le niveau de connaissance aussi.

 

(59:50 - 1:00:16)

Ça permet de voir le niveau de connaissance que tu as dans un sujet précis aussi puis ça te permet aussi de voir est-ce que tu es à l'aise de parler dans un certain sujet. Puis là, après, c'est le premier draft, je veux dire, après ça, en humour, ils se servent de ça pour écrire des blagues. Ils sont genre, plusieurs mots ensemble pour faire une phrase, un liner, bon, je ne suis pas humoriste, j'ai essayé, mais je veux dire, il y en a plein qui vont perfectionner ça, mais en création de contenu, moi, je m'en sers pour des fois trouver des idées de vidéos, des sujets de post LinkedIn.

 

(1:00:17 - 1:02:28)

Par exemple, je ne sais pas, je prends beaucoup de notes dans mon téléphone cellulaire de sujets, de discussions que j'ai, ça, je le fais à tous les jours, presque. Autre truc, en passant, super pertinent, on a tout l'onglet « notes » dans notre téléphone cellulaire qui peut nous permettre de noter des idées, mais des fois, quand on a plein d'idées qu'on ne veut pas oublier, mais des fois, juste de ressasser les idées, de voir, OK, qu'est-ce que je veux publier sur mon Instagram, juste, c'est comme un premier draft de plein d'affaires, mais après, tu te fais des phrases, ça peut être des objectifs, des idées de vidéos, puis là, tu pars, puis tu peux te trouver, OK, une vidéo, je vais faire ça, ce sujet-là, je vais trouver trois vidéos en lien avec ça, puis là, tu sais, ou tu remets ça dans le chat de GPT, si tu veux, comme qui te ressasse ça, ça peut être un outil, un assistant intéressant, mais ça motive à créer du contenu puis ça permet des fois de juste stimuler, moi, j'appelle ça stimuler la créativité, le cerveau, on peut l'entraîner aussi quand même, pas un muscle, un organe, un muscle, rappelons ça, je ne suis pas médecin, mais ça s'entraîne la créativité, puis souvent, les gens sont comme, comment tu fais, Jay, pour être sur LinkedIn une journée, TikTok la même journée, tu as écrit un texte, tu as fait une vidéo TikTok, je suis comme, mais oui, mais tu n'as pas remarqué que c'est le même sujet, j'ai écrit le texte à la main, j'ai écrit à la main sur l'ordinateur, j'ai écrit le sujet, je l'ai expliqué dans mes notes, tout ça, je l'ai bien défini, puis j'ai fait, c'est un bon sujet pour mon compte TikTok, donc j'ai comme déjà mon script de fait pour faire une vidéo TikTok, puis des fois, les deux performent autant bien, des fois les deux, l'une performe bien, l'autre pas du tout, mais je suis quand même sur deux plateformes distinctes, mais j'ai fait le même contenu, ça c'est un truc qui peut être intéressant quand on fait du contenu pour être plus partout, et surtout, ne pas oublier qu'on est, j'ai le mot anglais, on a plusieurs passions, on est plusieurs layers, plusieurs couches à notre vie, donc on choisit ce qu'on veut partager, bien évidemment, on ne partage pas pour être, on va dire, le clown de notre audience et que l'audience nous manipule à tout le temps nous en demander davantage de ce qu'on n'est pas à l'aise de dire, mais d'accepter aussi qu'on peut avoir plusieurs passions, plusieurs choses, pour nous aider à se développer à travers ça, puis les gens, ils vont nous suivre pour qui on est au final, tu parlais tantôt d'Alexandre de Radio-Canada, qui a quitté Radio-Canada, mais les gens s'attachent beaucoup aux individus aujourd'hui, beaucoup plus qu'à l'institution d'ailleurs, fait que l'individu qui est Judith, le balado, Judith fait du art, mais les gens s'attachent aussi à la personne que t'es, parce que, oui, le balado prend une grande place, mais t'as fait plein d'affaires, puis t'es plein de choses en même temps. Voilà pour la leçon numéro 3, qui était comme, quand on commence à faire du contenu.

 

(1:02:29 - 1:04:25)

Maintenant, moi j'aimerais parler beaucoup de la communauté, je vois le temps qui fait, la communauté, d'abord donner, avant de recevoir, on en a parlé un petit peu tantôt, mais l'importance d'un commentaire, moi je dis souvent, un commentaire peut vraiment t'amener, il y a beaucoup de gens qui se sont abonnés à mon compte parce que j'ai commenté un autre vidéo, je choisis aussi les vidéos que je commente, des fois j'ai plus tendance à vouloir commenter des vidéos d'humoristes parce que j'adore l'humour, c'est une de mes passions, mais il y a beaucoup d'humoristes qui m'ont dit, hey, je t'ai vu, tu commentes tout le temps mes vidéos, quand je les voyais au bordel, ou dans des bars, à la Brevoire, quand j'arrivais à voir des soirées d'humour un peu plus jeunes, 3-4 ans, dans les débuts de TikTok, tu commentes, il commente toutes nos vidéos ce gars-là, puis tu sais, des fois, ça donne des belles surprises, puis ça abonne à ton compte, c'est un contact que tu as aussi dans un milieu précis, puis commenter, il y a plusieurs types de commentaires, des commentaires d'encouragement, tu peux dire, hey bravo, beau contenu, moi j'aime ça, on est rapide à chialer, la gang, on est rapide à chialer, c'est mauvais, ils parlent trop vite, je l'entends souvent, je suis comme, hey, je le sais, ça fait 30 ans que je vis dans le même corps, fait que tu ne m'apprendras rien ici, je travaille là-dessus, mais genre, hey, finalement, c'était pertinent ce que tu as dit, même si tu as dit un peu vite, au pire, je suis comme, bon, c'est correct, je peux l'accepter, mais d'encourager, c'est le fun, ça motive, ça te donne un petit, tu sais, motivant, après ça, des fois, partager le contenu à un ami, de taguer quelqu'un, hey, ça pourrait t'intéresser ça, telle personne a fait ça, vous pourriez être en contact ensemble, envoyer ça à un ami, telle personne fait ça, vous devriez vous rencontrer, boom, tu as été la personne qui a mis en contact ces deux personnes-là, peut-être, c'est un projet futur qui va naître grâce à ça, tu sais, ou juste de commenter un commentaire qui amène quelque chose à la discussion, tu sais, sur LinkedIn, j'en fais souvent, j'en vois souvent, venir prolonger la discussion en commentaire, sur YouTube, d'ailleurs, encore une fois, je fais un autre call to action, mais de commenter sous les vidéos, ça vient peaufiner cette discussion-là, puis la personne qui commente après ça, tu sais, peut-être que son commentaire va être liké par des gens, mais il y a peut-être une personne là-dedans qui va dire, c'est qui ce créateur-là? Je vais aller voir son profil. Finalement, il connaît telle affaire, il fait des vidéos. Le commentaire t'a donné un contrat, je sais-tu, 10 000 piastres.

 

(1:04:27 - 1:05:06)

On fait le meilleur des scénarios, tu sais, mais le commentaire peut être le lieu de naissance de plein de choses, premièrement, des rencontres, mais aussi plein d'autres affaires dans l'économie des créateurs de contenu, non seulement des collaborations, mais aussi monétiser certaines affaires. Tu vois, moi, cette semaine, dans les trois derniers mois, justement, j'ai reçu beaucoup de commentaires, beaucoup de témoignages, beaucoup de commentaires sur les plateformes. Puis là, déjà, dans la vie de tous les jours, juste gérer ces messages textes, ces messages sur Messenger, ces messages sur Instagram, sa boîte courriel, ça commence à être la job.

 

(1:05:08 - 1:05:19)

Quand tu commences à créer du contenu, tu tombes dans une autre part de manche. C'est deux, trois messages par LinkedIn qui rentrent par jour, deux, trois messages sur Instagram de plus. La plupart du temps, il y a des gens qui ne te connaissent pas, des commentaires qui se rajoutent à ça.

 

(1:05:19 - 1:05:37)

Et moi, à un certain moment, bien, en fait, très rapidement, c'est comme je n'étais pas la fille la plus solide sur ses pattes non plus quand j'ai lancé le balado. Je me suis sentie très overwhelmed avec ça. Fait que là, ce n'est même pas… Là, toi, ce que tu parles, c'est de commenter le contenu des autres.

 

(1:05:38 - 1:05:46)

En plus de répondre à ces commentaires, oui, c'est… De répondre à ces commentaires. L'interaction, c'est sûr, ça demande du temps. Puis moi, ce que je dis aussi, c'est qu'il y a un moyen aussi de s'organiser encore une fois là-dedans.

 

(1:05:46 - 1:05:57)

Exactement. Je ne sais pas si tu veux que j'aille là aussi, mais de s'organiser son agenda du temps aussi pour aller même écouter des vidéos, se dire… Moi, il y a des gens que je dis, on peut doom scroller. Scroller sans fond puis ça ne nous mène à rien.

 

(1:05:57 - 1:06:23)

Moi, je me réserve, je ne le fais plus comme avec un horaire dans mon agenda, mais je le fais consciemment. Puis, il y a fait un temps où je bloquais du temps aller sur TikTok pendant 30 minutes à aller regarder « Theory » ou « 2Cent Theory » ou même « 1$98 Theory », je ne me rappelle plus trop comment il explique. De laisser des commentaires stratégiquement, mais d'aller interagir avec une conscience que ça peut m'apporter quelque chose plus tard.

 

(1:06:24 - 1:06:39)

Tu le fais d'une bonne intention, mais au moins, tu te bloques un moment là-dessus puis c'est une forme de création de contenu aussi. Encore plus quand tu as un projet connect qui est associé à ça, qui est un balado ou du moins, moi, c'est mes plateformes, ça, c'est comme un complémentaire à créer du contenu. Mais ça demande du temps.

 

(1:06:39 - 1:06:55)

Ça c'est sûr, ça c'est sûr, ça je suis tout à fait d'accord avec toi. Tu vois, là, moi j'ai pris la décision de... là, les traiter au fur et à mesure. Tu sais, de comme... Prendre le temps de répondre à tout le monde? Prendre le temps de répondre.

 

(1:06:55 - 1:07:13)

Fait que tu vois, là, cette semaine, j'ai répondu à 250 messages LinkedIn. Mais ouais, c'est... Qui allaient de... Puis il y a les gens qui écoutent puis qui se disent « OK, tu sais, elle m'a pas bullshité au moins? » Non, non, non. Tu vois, mettons, on s'est jasé sur LinkedIn.

 

(1:07:13 - 1:07:40)

Je dis pas que j'ai répondu à aucun message sur LinkedIn. Mais tous les félicitations, tous les témoignages, pour moi, ça m'a fait sentir « overwhelmed ». Puis là, je me suis dit, bien là... Moi, en fait, ça m'a... Je me suis souvenu de quand j'avais écrit à des gens puis qu'ils m'avaient pas répondu. En fait... C'est le sentiment que... En fait, il y a deux semaines, je me suis dit... Je me souviens à quelqu'un que j'avais écrit pour justement aller à un petit balado puis que la personne, elle m'a juste jamais répondu.

 

(1:07:41 - 1:07:52)

Puis je me suis dit... Cette personne-là, elle me répondrait comme six mois après pour me dire « Excuse, je t'ai pas vue ou point pas. » « Je t'ai acheté, ouais. » Puis je pense que ça me ferait encore plaisir.

 

(1:07:53 - 1:08:00)

Bien oui. Fait que c'est pour ça que là, je me suis dit « OK, c'est bon. Là, go.

 

» Genre, je réponds à tout. Je flaire ça. Fait que là, depuis une semaine, je suis là-dedans.

 

(1:08:01 - 1:08:06)

LĂ , j'ai fait... Tu te mets une pression si on se met. J'ai fait la page du podcast. Instagram, Facebook.

 

(1:08:08 - 1:08:12)

LinkedIn. Puis lĂ , il me reste Instagram perso. Facebook perso.

 

(1:08:12 - 1:08:19)

Ça, c'est mon plan, en fait. Après ça aussi, je te comprends. Après ça, il y en a qui vont faire ça un certain temps puis tu verras l'évolution.

 

(1:08:19 - 1:08:24)

C'est très évolutif, le parcours d'un créateur. Peut-être qu'à un certain point, tu vas dire « Je ne peux plus faire ça. » Une autre stratégie va embarquer.

 

(1:08:24 - 1:08:47)

Je vais répondre à quelques commentaires précis ou du moins, je ferai une story pour dire « Je ne peux pas tout vous lire, mais merci à tous. » Puis il y a des créateurs, je pense que ça... En fait, je me disais « Je veux bâtir une communauté avec le podcast. » Puis je pense que c'en est un des... Si tu ne réponds pas, si tu n'interagis pas avec les gens qui commentent, ils vont juste moins commenter, moins commenter, moins d'engagement, moins d'engagement, moins de views.

 

(1:08:48 - 1:08:58)

Puis en plus, d'avoir potentiellement fait sentir quelqu'un comme... Ghosté. J'ai pris le temps de l'écrire, elle ne répond pas, puis jamais je vais réécrire. C'est un peu ça.

 

(1:08:59 - 1:09:11)

J'ai pris mon temps une fois, elle ne m'a pas répondu, puis jamais je me prive de 20 futurs commentaires à cette même personne-là. C'est un peu comme une fidélisation, une rétention de clients. Je ne vais pas dire ça comme ça, mais je n'ai pas travaillé en entreprise, mais c'est ça, tu gardes ton audience.

 

(1:09:12 - 1:09:17)

Fidélisation. Ça, c'est hyper important dans un format long, tu as raison. Tu sais bien de le faire, mais aussi, ça demande du temps.

 

(1:09:17 - 1:09:28)

Je pense qu'il faut être conscient de ça. Les créateurs de contenu, la vidéo qu'on voit, ce n'est pas juste une vidéo, c'est ceux qui font du contenu puis qui sont passionnés comme tu l'es, comme je le suis aussi. Ils prennent le temps de bien faire les choses, puis ça apparaît sur le long terme, tout le temps.

 

(1:09:29 - 1:09:38)

Mais quand on va aller trop vite, des fois, je prends des shortcuts, puis c'est là que ça apparaît aussi. Il faut prendre le temps de bien faire les choses. Voilà pour la communauté, donner avant de recevoir.

 

(1:09:39 - 1:09:58)

Leçon numéro 4, je pense que c'est important de donner, de répondre aux commentaires, mais après ça, on finit par recevoir des fois en masse, puis tu es comme, mon Dieu, tout m'arrive. Tu sais, ce fameux passage-là qu'on vit tous des fois quand on a des situations, on reçoit tellement, on est comme, pourquoi ça m'arrive à moi? Finalement, c'est juste parce que t'as tellement travaillé que c'est juste, take it, tu sais. Prends-le.

 

(1:09:58 - 1:10:26)

Fait que c'est important de penser à ça aussi. Mais là, je te vois pile venir, puis là, je ne sais pas si, on a encore du temps, mais les gens doivent se demander aussi, mais là, parce que là, on parle plein d'affaires, les créateurs, mais l'argent, il arrive quand là-dedans? Tu as moyen de faire du cash? Est-ce que tu es payant? Qu'est-ce que t'en penses? C'est quoi ton opinion là-dessus? Hum... Le cash, non. Je ne vais pas transformer ça sur un podcast sur le cash, mais juste comme l'argent, tu connais plusieurs manières de faire du revenu aussi avec la création de contenu, j'imagine.

 

(1:10:26 - 1:10:28)

Absolument. On parlait tantĂ´t d'affiliation. Oui.

 

(1:10:28 - 1:10:36)

C'en est un. Mais les moyens de rémunération, on pense souvent au marketing d'influence. D'où le terme influenceur qui est très galvaudé, comme on disait.

 

(1:10:37 - 1:10:48)

Parce qu'on est comme, l'influenceur, il est payé par des marques. Moi, je vais à la radio, des fois, je parle, je parle à Cube, je parle à 98.5. On a souvent tendance à associer influenceur, puis c'est comme, oui, mais c'est une publicité ambulante. Oui, c'est ça.

 

(1:10:48 - 1:11:03)

Oui, mais je dis, oui, mais une catégorie de ces revenus peuvent provenir de là. J'en conviens. Après, si cette personne-là décide consciemment de devenir un billboard, je l'ai vu avec Occupation 2, qui ont dit, moi, je veux juste l'argent de ça, puis je suis comme, c'est correct, mais moi, c'est pas ça que je ferais.

 

(1:11:04 - 1:11:26)

Mais écoute, les compagnies t'écrivent, je vais traiter les demandes, puis tu sais, c'est comme... Je vais milquer le plus possible. Ça allait pas être un gros dilemme chez moi. On s'en parlait aussi off-cam, mais tu sais, j'étais comme, mon Dieu, moi, je fais du contenu, je travaille comme un déchaîné, puis j'ai même pas genre un contrat à 4000 piastres pour un post, puis je suis comme, toi, t'en fais 12 dans les derniers 6 mois, puis t'en veux plus, je suis comme, mon Dieu.

 

(1:11:26 - 1:12:03)

Tu sais, chacun est individuellement comme conscient de ce qu'il fait, en tout cas, j'espère, mais c'est l'influence, c'est une façon de faire du revenu. Mais il y a plein de manières, tu sais, la filiation, c'est une manière aussi, il y a le marketing d'influence, le programme d'ambassadeur, bon, les cachets fixes avec 4000 pour un reel, tiens, c'est ça, je te paye, tu peux avoir aussi un mix des deux, que j'appelle hybride, performance, donc un cachet fixe, des fois, qui va être moins élevé, mais que si tu réussis à convertir 100 clients, chaque client supplémentaire, je te paye 10 piastres de plus. L'influenceur, il va dire, oui, mon contrat, c'était 3 stories, je vais en faire 25, mon Dieu, je veux convertir, tu sais.

 

(1:12:03 - 1:12:23)

Fait qu'en influence, il y a cet aspect-là. Mais il ne faut pas oublier aussi que les plateformes, tantôt, on parlait de Twitch, brièvement, YouTube, Rémunerce et Créateur aussi, il y a tout un aspect aussi et je veux jumper là-dedans parce que je serais curieux de t'entendre là-dessus de ton point de vue à toi. Mais les produits dérivés, la merge, il y a plein de produits dérivés, les livres.

 

(1:12:23 - 1:12:45)

Oui, on travaille sur un jeu de cartes, un jeu de cartes, un livre, oui. Ben, tu vois, un livre, tu me devances, mais j'étais comme un livre, moi, Amine en a écrit un, en collaboration avec Alexandra Diaz il y a deux ans, puis, tu sais, je pense à Amine, je pense à Claudie Mercier, un exemple de livre qu'elle a fait, il y a Maman infirmière que je suis sur Instagram qui a sorti un livre aussi avec les éditions de l'Homme, Maman infirmière, c'est son nom, c'est Audrey, son vrai nom. En fait, j'ai deux questions.

 

(1:12:48 - 1:14:41)

Une des questions que je me pose pour l'instant, puis je ne pense pas qu'il y a une personne qui va avoir la réponse, mais une des questions que je me pose, c'est, est-ce que je pourrais très bien vivre juste de l'univers du balado, puis quand je parle de l'univers du balado, je parle aussi de conférences, d'études, je n'ai pas envie de faire, admettons, je n'ai pas envie de devenir coach, mais est-ce que, comparé, admettons, Joe Rogan vit extrêmement bien, Alex Cooper avec Caller Daddy vit extrêmement bien, est-ce qu'au Québec, on est capable de vivre extrêmement bien et même de faire de l'argent avec l'univers du balado? Je pense que, la poche bleue, sous-écoute, c'est vrai, c'est trois business case que oui, ça c'est une question que je me pose, mais ça, je ne pense pas qu'aujourd'hui on va arriver à une réponse quelconque. L'autre question qui est peut-être plus concrète pour les gens, c'est, en tant qu'entrepreneur, j'ai beaucoup d'entrepreneurs ou de professionnels, tu sais, comment ça peut me rémunérer? C'est quoi les points positifs de créer du contenu de cette manière-là? Oui. Puis là, on met de côté le marketing d'influence que je voulais aborder juste un peu parce qu'on parle souvent de ça, je voulais mettre les cartes sur la table là-dessus, c'est une catégorie, mais si on parle dans ce contexte-ci, par exemple, que tu ne vas pas faire des collaborations, peut-être que tu pourras en faire, mais des collaborations avec des marques, oui, mais les partenariats, c'en est une, tu sais, les plans de partenariat, je ne sais pas, EasySign, c'est ton partenaire? Oui, la solution.

 

(1:14:43 - 1:14:49)

La solution électronique. Oui, c'est ça, la solution électronique québécoise. Caroline Charbonneau qui a été reçue, si je ne me trompe pas.

 

(1:14:50 - 1:16:19)

Super épisode aussi, mais tu sais ça, un plan de partenariat de balado, tu sais, j'en ai fait avec l'équipe quand je travaillais pour Ginfluence pour des balados, Claudie a eu son balado, Fred a eu un balado, tu sais, une approche. Là, on était sur le balado, mais là, tu sais, je suis un entrepreneur, je me pose la question, est-ce que je commence à créer du contenu sur TikTok? Est-ce que je commence à raconter mon histoire? Mais moi, c'est sûr que la réponse courte, oui, moi, c'est possible d'en vivre, je vais dire la réponse courte avant de m'expliquer puis faire l'inverse, mais la réponse courte, moi, je pense que oui, après ça, je pense qu'il faut définir aussi avant toute chose, justement, c'est quoi bien vivre de ça aussi? C'est sûr que c'est inévitable qu'il y a un marché québécois qui est bien plus petit qu'aux États-Unis, en France, donc, si on veut percer au Québec puis vivre au Québec de ça, je pense que c'est sûr que c'est plus petit, donc, il faut qu'on relativise, mais je pense que faire du revenu, ça peut venir de plein de manières, tu sais, on parlait de produits dérivés tantôt un livre, juste de développer ta notoriété sur les réseaux sociaux peut te permettre de vendre des produits dérivés, notamment un livre, après ça, tu sais, je pense à Étienne Boulé qui est parti d'une compagnie de breuvage sans alcool avec son histoire aussi qui est très personnelle à lui, je pense à des Louis Morissette, des Fillerois qui ont parti d'une compagnie de café, Trémant, Trémant qui sont, tu sais, je veux dire, il y a moyen de créer un produit, après, est-ce que créer un produit, c'est non pas ce que tu as peut-être déjà fait aussi avec Coquit, c'est peut-être ça que tu voudrais faire, tu sais, ça dépend aussi. Absolument.

 

(1:16:19 - 1:17:21)

Absolument, donc, c'est sûr et certain que créer du contenu pour moi, puis je l'ai dit dans un texte dans les affaires, puis je stand my point là-dessus, je pense que créer du contenu, c'est la manière de fidéliser une audience la plus fidèle aussi possible, c'est la manière aussi de créer des clients potentiels le plus facilement avant même d'avoir vendu un seul produit qui n'existe pas encore, tu sais. Fait que j'ai un exemple d'un café que je suivais sur TikTok, que je suis encore à Limoilou, là, j'oublie le nom pour faire exprès, mais il y avait montré le processus de création de leur café, c'était un couple d'entrepreneurs qui ont quitté leur job en 9 à 5, ils ont tous documenté ça, j'en parlais souvent dans des conférences parce qu'il y avait 22 000 abonnés sur TikTok qui n'avaient pas vendu un foutu café. J'étais comme, je parle de café en plus, ça va vite avec le concept du podcast, mais c'est fou, moi je trouve ça fou, après ça, les revenus peuvent venir de partout, mais est-ce que la création de contenu, ça peut être payant? Oui, bien sûr, après ça, YouTube te rémunère pour l'écoute de ton balado, est-ce qu'au début, c'est payant? C'est sûr, ça prend du temps, mais crime, tu as 1 500 abonnés, 1,55K, c'est sûr que tu peux être éligible à la monétisation.

 

(1:17:21 - 1:17:33)

C'est fait? C'est fait, c'est ça. On est rendu à un beau 327$. C'est ça, mais c'est parce que la courbe, au début, on est genre, c'est malade, 320, mais c'est super bon.

 

(1:17:33 - 1:18:01)

Il faut passer le 1000 abonnés. Je pense que c'est 4 000 heures d'écoute pour des vidéos longues, comme plusieurs trucs, je ne vais pas me fourvoyer, mais c'est quand même des trucs précis à cocher, mais une fois que tu unlocks ça, tu peux choisir de mettre la publicité sur tes podcasts si tu veux, il y a une fréquence publicitaire, la publicité, tu ne la choisis pas, mais c'est indépendant de toi, mais tu as une fréquence que tu veux. Après, bon, les partenaires, oui, mais cette courbe de revenus-là, elle est exponentielle, d'où la raison pour laquelle il y a des youtubeurs qui vivent super bien de YouTube.

 

(1:18:01 - 1:18:09)

Je pense juste à un exemple comme Abba & Preach. Je ne sais pas si tu connais Preach, l'humoriste. Il est passé à l'émission de Stéphane Bureau il n'y a pas si longtemps le monde à l'envers, je pense.

 

(1:18:10 - 1:18:29)

J'ai écouté l'extrait sur Instagram, mais là, tout le monde parle de ses revenus, c'est comme comment il était fait, puis il est passé à la radio l'autre jour. C'est quoi un bon mois pour toi, Preach? Un bon mois, ça fait 60 000. Ils sont comme, mon Dieu, le monde a mis une déconfite avec ça, 60 000 piastres, un mauvais mois, quand on ne sort pas de vidéos, 20 000 qui rentrent.

 

(1:18:30 - 1:18:44)

Mais lui, il y a genre 2 millions sur YouTube. Mais c'est Evergreen, parce que le monde réécoute des vidéos d'il y a 5 ans. Lui, c'est du contenu en anglais, mais c'est humoristique, c'est une niche différente, mais YouTube, il le paye, puis il dit, j'ai le pouvoir maintenant de dire non à des affaires.

 

(1:18:44 - 1:19:08)

Nous, c'est un humoriste, il dit, j'ai eu plein de demandes des fois de pub à gauche, à droite, m'afficher avec une marque. Oui, c'est intéressant qu'il achète 30 000 pour une pub de Subway, c'est une pub avec une marque X, mais quand tu es vraiment connu, mais si tu réussis à générer de l'argent, récurrent, puis tu n'as pas à être affiché avec une marque, même si la marque est le fun, tu peux dire, moi, je peux dire non. C'est un privilège de pouvoir dire non quand tu es créateur de contenu, ça, je peux te le dire.

 

(1:19:08 - 1:19:51)

Parce qu'il y en a plein qui vont dire, je ne peux pas tant dire non, j'ai besoin de cet argent-là, mon moi, c'est un choix aussi financier. Mais YouTube, pour moi, puis j'en parle ça avec Camilo justement pour ne pas le renommer là, mais c'est vraiment la courbe de croissance est tellement folle en ce moment, les YouTubers font tellement d'argent. Quand tu es rendu à un certain niveau, Colin et Samir, que tu connais aussi qui ont été au podcast, All-in podcast, les YouTubers, ils disaient, on a commencé, on faisait du 50 000 vues qu'ils considèrent eux aujourd'hui comme mauvais, 50 000 vues, 10 000 vues, c'est comme on n'atteignait personne dans l'univers du monde, puis là, maintenant, on a commencé, la courbe a monté, puis là, aujourd'hui, on atteint des millions de personnes, mais là, on peut vivre de ça super bien.

 

(1:19:51 - 1:20:08)

Fait qu'il faut accepter, je pense que c'est long le processus quand même, mais oui, c'est super possible. Fait que ça dépend juste de, c'est ça, l'investissement de temps puis à quel point on peut être partout en même temps. Puis j'ajouterais même à ça, tu me disais, tu ne veux pas être coach ou mentor, mais peut-être, l'as-tu déjà été? Oui, je le suis, il y a beaucoup à doc.

 

(1:20:09 - 1:20:55)

Mais tu sais, les conférences aussi, tu sais, une manière de générer des conférences, je veux dire, moi j'ai eu des conférences que parce que je publiais du contenu, je pense, parce que je veux dire, à propos du contenu, on s'entend, mais parce que je publiais du contenu sur LinkedIn puis je me suis pris comme personne, j'ai dit, trois mois sur LinkedIn, ça ressemble à quoi dans mes débuts? Voici mes stats puis j'expliquais comme un study case avec moi au centre de l'histoire. Bien, à un moment donné, c'est comme, tu as l'air à connaître LinkedIn, Jay, veux-tu faire une formation pour ma business? J'étais comme, bien, oui, je connais LinkedIn super bien, fait que c'est comme, parfait, signe un contrat, 2000 piastres, c'est comme, ça peut prendre plein d'aspects. mais je vous dirais que ça, les conférences, c'est pas mal ça avec ma principale source de revenus, quoique le podcast, quand ça prend de la place, puis voilà, puis après ça, ça fait trois mois.

 

(1:20:55 - 1:21:35)

Non, c'est ça, puis trois mois, c'est long en réseaux sociaux mais c'est rien dans une vie, trois mois, tu sais, des gens qui changent leur vie au complet en deux ans avec du contenu puis deux ans, au final, c'est tellement rien dans une vie entière. Mais tu vois, justement, tu sais, si tu me permettrais de passer au point 8, les entreprises qui deviennent comme des créateurs, je serais curieuse de t'entendre parler là-dessus. Ouais, sous quel, tu veux que j'aborde le langage que je voulais aborder ou tu avais-tu un take là-dessus, toi en premier, que tu voulais lancer? Bien en fait, c'est parce que moi, puis dans le premier épisode seul que j'ai filmé, j'ai été, tu sais, j'ai été quand même assez étonnée parce que j'ai été transparente sur c'était quoi le plan de match.

 

(1:21:37 - 1:21:51)

Donc, le balado est évidemment un passion project, mais derrière, la fille de business n'est jamais très, très loin. Ouais, c'est sûr. j'avais besoin de justifier ça business-wise pourquoi je suis en train de faire ça.

 

(1:21:52 - 1:22:36)

Puis justement, l'économie des créateurs de contenu, j'y crois beaucoup, même si j'ai de la misère à le quantifier, même si justement, il y a cette insécurité-là que tu le sais pas où est-ce que ça s'en va. Mais pour moi, c'était, j'ai réussi au cours des douze dernières années à me bâtir une mini-crédibilité en tant que femme d'affaires. Ben, pendant que je réfléchis, pendant que je guéris, pendant que je réfléchis, pendant que j'y taire, pendant que finalement je prenne une décision de qu'est-ce que je vais faire avec le reste de ma vie, ben, je vais pas disparaître complètement parce que sinon, t'sais, t'sais, t'sais, ça faisait... – Il se parait de la sphère numérique aussi puis de la sphère publique dans un certain sens, là.

 

(1:22:36 - 1:23:11)

– Ben, ça faisait déjà un an presque que j'étais... En fait, quand je suis venue au podcast de Sample, t'sais, ça faisait six ou sept mois que j'avais absolument rien publié, t'sais, puis j'avais pris Facebook, j'avais pris Instagram, t'sais, fait que j'ai disparu complètement de la carte pendant sept, huit mois. J'ai fait cette apparition-là, je suis allée à Gérald Pignon après, puis après ça, j'ai redisparu pendant un autre comme quatre mois et là, j'y suis revenue. – Puis là, t'es là depuis... Là, on est comme dans la... – Oui, donc là, je suis revenue sur les médias sociaux depuis le mois de février.

 

(1:23:11 - 1:23:20)

– Donc là, ça fait comme quatre mois. Justement, je vois mes audiences qui augmentent. Tantôt, je parlais que j'étais passée de 5000 à 7500.

 

(1:23:22 - 1:23:30)

Mon Instagram, justement, j'avais fait l'erreur de le déliter. – Oui, c'est ça, parce que tu ne veux pas archiver, tu le délites. – Oui, je veux juste le mettre en pause.

 

(1:23:31 - 1:23:51)

– C'est correct, mais... – Je suis repartie from scratch de zéro à... Je suis peut-être à 2500. – C'est super bon, OK. – Oui, puis justement, parce que quand... Tu sais, là, je raconte le... Là, on partage les trucs du podcast.

 

(1:23:52 - 1:23:59)

Là, il faut que je me mette à faire du behind-the-scenes du podcast. Ça, c'est... – C'est sur la to-do. – Officiel en août.

 

(1:24:00 - 1:24:06)

Mais avant... – OK, sur la to-do en août, oui, c'est ça. – Oui, puis là, je finis ma dernière semaine de travail. Après ça, je pars en vacances avec mon copain en trois semaines.

 

(1:24:07 - 1:24:19)

Mais en revenant, direct en revenant, là, si je ne le fais pas, j'ai... – Je vais checker ça, puis là, tu sais, je vais me faire plaisir de t'écrire. J'attends le contenu behind-the-scenes. J'ai hâte de le voir.

 

(1:24:19 - 1:24:35)

Je veux comprendre. Je veux voir les trucs inédits. – Justement, parce que... Puis, justement, dans le but de... Dans le but d'éventuellement, quand je lancerai ma prochaine entreprise ou peut-être que je ne lancerai plus jamais d'entreprise, qu'est-ce que... – Mais c'est ça, je pense que ça a été un questionnement qui a été fort dans les derniers mois, si je m'en souviens bien.

 

(1:24:36 - 1:24:40)

– Oui. J'ai comme mis ça de côté, puis après ça, je re-feurte avec l'idée. En tout cas, c'est pas clair.

 

(1:24:41 - 1:25:11)

Mais si je relance une entreprise, un séjour, ou même, justement, pour promouvoir mes services, justement, le fait d'avoir une audience, de pouvoir interagir avec du monde, d'avoir des gens qui interagissent, qui connaissent, après ça, ça favorise des connexions. Puis justement, la mentalité, pour moi, elle a tout le temps été plus dans... au-delà de vivre temporairement, d'avoir des revenus qui proviennent de là, de l'avôter. Pendant un bout, je voulais me lancer dans les salons funéraires.

 

(1:25:11 - 1:25:34)

Je sais pas où je suis par rapport à ce projet-là. – C'est comme t'en as parlé, mais c'est pas... C'est ça que j'ai eu. – Mais si, un jour, je me lance dans cette industrie-là, bien, j'aurai tout de même, quand même, à peu près 20 000 personnes au Québec qui seront au courant que je suis en train de faire ça, puis 20 000 personnes qui, aujourd'hui... – Bien non, tu parles de 20 000, c'est vraiment toutes plateformes confondues.

 

(1:25:34 - 1:25:37)

– Oui. – Bien, peut-être même plus, en fait. – Non, moi, je suis comme, tu vas avoir dans 5 ans, bien plus.

 

(1:25:37 - 1:25:51)

– Oui, mais tiens, je fais ça dans un an, là, je suis peut-être à 30 000 toutes plateformes confondues, mais c'est énorme quand même. – Bien oui, c'est fou. Je t'ai envoyé hier, je pense, justement, un post de GayReview que je trouvais pertinent, mais tu sais, c'est souvent un post que je vois par plein de monde, tu sais.

 

(1:25:51 - 1:26:47)

J'ai eu juste 10 views, puis c'est comme, « Do you know what's 10 views in real life? » Tu sais, quand on revient, je fais un look back à ce qu'on a dit au début, tout ce que tu cherches autour de l'autre bord du cringe, bien souvent, les personnes qui vont trouver cringe au début, c'est les gens qui sont comme, « Mais qu'est-ce que c'est qu'il fait? » Tu sais, moi, c'était ça, puis je leur envoie pas à mes amis, je veux dire, mais normalement, il y a comme un avant-après, c'est comme, « Jay fait des TikTok. » Bon, on va se faire un consensus, la gang, qu'est-ce qui se passe avec lui? Puis c'est comme, on le dit-tu, on dit-tu pas? Puis finalement, aujourd'hui, c'est genre, « Hey, c'est malade. » Je suis comme, « Bien, merci.

 

» Moi, j'avais un plan, tu sais, c'est une idée un peu saugrenue, un peu une idée folle, mais c'est genre, « Bien oui, ça a fonctionné. » Puis c'est comme, les gens qui te voient, c'est du monde qui ne te connaissent pas. – Produit par RStudios OSF, cette semaine, j'ai écouté un débat entre PH et DOM qui parlait de, « Est-ce que c'est difficile d'être un créateur de contenu? » – Le fabricant.

 

(1:26:47 - 1:27:06)

– Non? DOM, ce qu'il disait, c'est qu'il disait, oui, c'est payant, par exemple, pour une lisande d'ados que ça fait 17 ans qu'elle est investie là-dedans. Oui, elle va charger, je ne sais pas, deux, trois, jusqu'à… – Elle disait 15 livres à un poste, puis genre, « Je l'ai vu là-dedans. » – Mais d'un autre côté, il disait, mais ce n'est que 1 % des créateurs de contenu qui vivent bien de ça.

 

(1:27:07 - 1:27:37)

Je trouve que tu apportes une nuance importante parce que, je ne dis pas que tu roules sur l'art, mais tu réussis à vivre et ça t'a… tu sais, dans le sens que ça t'a… tu sais, ta création de contenu a fait en sorte que tu t'es rendu là dans tes revenus financièrement. Ça fait que ce n'est pas… tu sais, comme là, d'entendre cet extrait-là, ça pourrait être décourageant pour les gens de se dire, ah bien là, finalement, je ne vais pas me lancer parce qu'il y a juste 1 % du monde qui font de l'argent avec ça. – Ils vont vivre ça parce qu'on voit souvent les gros titres.

 

(1:27:37 - 1:27:55)

Tu sais, moi, c'est une avocate que je vais la nommer, Anne-Marie Dassilva, qui a une agence aussi là qu'on parle. On n'a pas parlé tantôt, mais on prend en parlait des agences d'influenceurs, créateurs, il y en a plusieurs au Québec. Il y a une agence, bref, Dassima, il y en a d'autres ici au Québec, mais elle, elle a fait un post un moment donné, c'était comme la pire erreur qu'un créateur de contenu pourrait faire selon sa perspective à elle, c'est de parler de son salaire, tu sais.

 

(1:27:55 - 1:30:20)

Puis, j'étais comme, je vais lire la suite du post, ça me pique ma curiosité, tu sais, je l'accrochais là parce qu'on dirait que le fait de dire, elle a fait 300 000 dans son année, ça a été dans le journal à un moment donné, Antho Tran, l'autre créateur, il a fait 350 000, il a été invité à LCN pour dire, ce créateur a fait 350 000, ce qui est comme énormément d'argent, c'est un gros salaire quand même, c'est correct, mais toute proportion gardée, c'est quand même dans le 1% quand même, c'est des gens, c'est un gros salaire, bref, on dirait que là, ça fait juste jaser de l'argent, mais tu ne vois pas tout ce qu'il y a derrière, tu sais, je lis en ado le dernier article qui est sorti justement qui a chargé X montant pour une publication, des stories, je suis comme, mon Dieu, c'est vrai que c'est quand même cher, mais je suis comme, crime, je lis en ado, je suis genre, c'est correct, elle ne m'a pas fait tomber en bas de ma chaise, mais après ça, je commentais des poses de gens qui parlaient de ça puis j'étais comme, mais cet argent-là ne va pas à elle uniquement, il faut comprendre que cette personne-là d'un, elle est travailleuse d'un, elle a un agent, donc environ 20 à 25, peut-être même 30 % de cet argent-là va à son agence, elle enlève 25 % de 15 000, déjà, tu enlèves un quart, c'est environ, je ne sais pas, tu sais, tes maths sont bonnes, tu sais, 3 500 piastres, en tout cas, je peux le faire mentalement en the spot, tu sais, 3 500, en tout cas, des poussières, déjà là, ça part, là, tu vas me dire, ben oui, encore 11 500, je dis, c'est quand même, c'est pas rien, après ça, 11 500, tu fais engager un monteur, un vidéaste, une équipe de tournage, je veux dire, le studio, ça se paye, je veux dire, combien ça coûte, mettons, on enlève un autre 20 % de ça, 1 sur 5, un cinquième, une autre affaire, mettons, un autre 2 000 qui part, 2-3 000, il reste encore 8 000, mais c'est comme, bon, cette personne-là est travailleur autonome, qui connaît un peu la fiscalité, peut-être, dans les commentaires, peu importe, bon, les impôts, mettons qu'on en met 40 % de côté, parce que là, elle a chargé, bon, il y a les taxes là-dedans qu'il faut mettre de côté d'un bar, mais les impôts, un autre 40 % pour être safe, puis après ça, 4 x 8, 32, il reste un 4 600, là, tu es comme, là, cet argent-là, elle peut en profiter, techniquement, là, elle peut faire ça, c'est beaucoup d'argent, ça reste beaucoup d'argent, mais je suis comme, le monde voit 15 000 de revenus, mais ce n'est pas des profits, ça, tu le sais autant bien que moi que quand tu regardes des bilans, des états des résultats, j'en parle à mes étudiants. Tu ne peux pas juste regarder le top 1 d'une entreprise. Elle a fait 300 000 de revenus, c'est comme, mon Dieu, je suis comme, hey, wait a minute, peut-être qu'il y en reste 45 000 dans les poches, c'est déjà très profitable, 45 000 sur 300 000, tu vas me dire, mais c'est comme… Je pense qu'il y en reste plus que ça, mais… Voilà, mais tu sais, en général, bref, je m'invertis là-dessus peut-être trop longtemps, mais c'est ça le point, c'est un point qui pour moi est pertinent.

 

(1:30:20 - 1:30:57)

Ça, dans ce débat-là, je ne l'ai même pas entendu. Bon, bien, on l'entend ici aujourd'hui, mais c'est peut-être un clip, un extrait, mais c'est que pour moi, c'est important de nuancer ça quand on voit ça parce que c'est très clickbait de dire, je fais de l'argent, mais moi, je pourrais dire aussi combien je fais de revenus, puis ça ne me servirait à rien parce que c'est comme, au final, ce qui est important, c'est le net, puis au final, c'est ce que tu veux en faire avec qui compte vraiment réinvestir dans ce que tu fais, réinvestir dans la création de contenu, puis ne pas faire du contenu pour faire de l'argent, mais faire du contenu aussi au service de l'art. C'est très poétique, mais au service de le redonner aussi à la communauté puis de partager quelque chose avec des gens qui apportent de la valeur.

 

(1:30:58 - 1:31:06)

Comme nous, on a fait aujourd'hui. Bien, comme on essaie de faire, puis là, je ne sais pas s'il est rendu trop haut. Mathilde, ça fait combien de temps? Deux heures et neuf.

 

(1:31:06 - 1:31:16)

As-tu encore un quinze ou quoi? As-tu encore un dix? Tu as un dernier sujet. OK, lequel tu choisis? Tu veux-tu choisir ou c'est moi qui choisis? Des fois, tu sais, je veux bien toi être le prof dans ce cas-ci. On va prendre les demandes spéciales.

 

(1:31:16 - 1:31:32)

Mathilde, tu as-tu un sujet de demandes spéciales? Je vais me servir de ça. Elle réfléchit. L'attention, l'attention, l'attention, Parce que là, tu as ouvert le sujet sur les entreprises qui deviennent des créateurs.

 

(1:31:32 - 1:31:42)

Ça, c'est un gros sujet, mais c'est sûr que, moi, je voulais surtout parler qu'on humanise tellement les brands en ce moment. Les brands se comportent comme un humain. Les humains se comportent comme des entreprises.

 

(1:31:43 - 1:32:03)

Ce n'est pas moi qui disais ça, c'est Alexandre Champagne qui avait dit ça lors d'un panel que j'avais invité justement à un sommet que j'avais fait sur le marketing d'influence. Un sommet? Un sommet, comme les sommets Infopresse, les sommets des rendez-vous de la création de contenu que je salue d'ailleurs. Alexandre Champagne avait dit ça et c'est vrai, c'est comme les brands en ce moment ont suivi des marques parce qu'ils adoptent la culture du web.

 

(1:32:03 - 1:32:21)

Je fais un pas entre deux sujets que je voulais aborder, donc la culture. Je ne sais pas si Mathilde avait un autre, mais je voulais… En fait, je ne suis pratiquement pas une marque. Mais qu'est-ce qui ferait, mettons, toi tu n'en suis pas, mais qu'est-ce qui ferait que tu en suivrais? Mon Dieu, je vais parler français.

 

(1:32:23 - 1:32:37)

Je vais regarder, mettons. Je peux te dire mon premier argument qui serait que moi j'en suivrais une, je pense que c'est le cas de plusieurs, vous me direz dans les commentaires encore une fois. Mettons, juste dans les stories, je pense qu'il va falloir que je fasse ça pendant… De revoir qui tu suis aussi, faire un ménage.

 

(1:32:38 - 1:34:03)

Une entreprise, ça va… Mais quand tu parles pendant ce temps-là… Mais c'est… Moi, en fait, la raison pour laquelle je dis ça, c'est que les entreprises, puis tu sais, bon, avec Coquille, sûrement que vous aviez des chiffres, vous regardez le nombre d'abonnés, vous avez quand même des pages, des réseaux sociaux, il y a quand même un département de réseaux sociaux dans n'importe quelle entreprise, des fois c'est une personne, mais des fois c'est deux, trois, des fois c'est plus. Bref, marketing, stratégie, c'est quand même important, ça occupe une place dans une entreprise en ce moment plus importante que l'était avant. Mon père est comptable, il m'a toujours dit que le marketing, c'est une chose, mais c'est souvent… La comptabilité, ça va toujours rester, c'est comme quelque chose de stable, les finances, alors qu'aujourd'hui, j'ai l'impression que ces mêmes gens-là, il a peut-être qu'il y a un uptake, je veux dire, mais les comptables veulent comprendre comment faire du meilleur marketing, puis les meilleurs entrepreneurs, les meilleurs comptables sont ceux qui sont un hybride entre des comptables et des bons marketeurs, parce que le marketing fait partie de l'économie des créateurs, mais fait partie de ce pourquoi les gens vont prendre un service comptable, avocat, name it, un produit, donc il faut bien se vendre, il faut bien se marketer, comme on dit depuis le début, puis aujourd'hui avec ça, c'est que… – Tu sais même, je vais juste faire une petite parenthèse qui me tient mettant en business, même dans un processus de restructuration où il faut que tu coupes les dépenses, il y a tout le temps une très grande sensibilité de oui, mais maintenant si tu coupes tes dépenses marketing, tes dépenses de vente, à un moment donné, tu ne ramèneras plus de l'eau au moulin, ça fait que… – C'est un dilemme, c'est comme un… – Oui, c'est ça.

 

(1:34:03 - 1:34:11)

– La dichotomie entre… – Il faut faire attention. – Oui, oui. – Fait que d'optimiser ces dollars en marketing, évidemment, c'est… – C'est hyper important.

 

(1:34:11 - 1:35:36)

– C'est hyper important, puis c'est… on a des trucs qui est le plus puzzlant aussi pour une organisation. – Bien c'est sûr, puis la dichotomie de dire, tu sais, plus t'investis techniquement, plus t'es censé vendre, mais la journée où, tu sais, plus t'investis de l'argent en marketing, mais que les ventes ne suivent plus, c'est comme, OK, mon dollar investi me rapporte combien, il y a ce retour sur investissement-là qu'on veut quantifier constamment, je pense aussi que c'est normal de le faire, c'est bien de le faire parce que si tu veux avoir un bon chiffre à la fin, on parlait du bénéfice, du profit, hopefully un profit, pas une perte, tu veux ramener ce chiffre-là positif, des fois tu vas dire, bon, où chacune des dépenses est faite, c'est bien d'avoir un flash sur, admettons, une des seules brands que je suis ces temps-ci, c'est Evive, et c'est parce que, Dominique et Claudia ont repris le contrôle du contenu, donc je ne dis pas qu'ils l'écrivent nécessairement tout seuls, mais c'est que c'est leur histoire à eux en tant que parents, en tant que famille, en tant que, c'est vraiment eux qui sont redevenus, donc là, c'est plus des, tu sais, oui, tu vas les voir, avec leurs produits, mais ils ont fait ce chiffre-là il y a 4-5 mois, puis leur chiffre marche vraiment bien. Ah oui, mais tu vois, j'ai, bien, un peu plus de temps qu'eux, mais c'est, tu pourrais te méprendre que ça pourrait, tu pourrais dire que c'est la page à Claudia perso.

 

(1:35:37 - 1:37:30)

Bien, c'est ça, tu sais, puis c'est le point que je voulais amener, c'est que les, bien, c'est un super bon exemple, dans le fond, puis c'est, en fait, c'est la chose que je voulais mettre en lumière avec ça, c'est que les brands qu'on va suivre, c'est les brands que c'est comme, ah, c'est une page comme, tu sais, Midday Square, ils vont faire du contenu, je reprends souvent eux comme exemple parce que je les aime bien puis j'aime les suivre, mais ils vont filmer la rencontre de Head Office, mettre une caméra dans le coin, ils vont chicaner, ils vont publier, c'est comme, tu veux voir les vraies affaires? Bien, c'est ça que ça se passe, tu vas voir un conseil d'administration, après filmer ça, tu vas voir c'est quoi? Bien, voici c'est quoi, tu sais, des fois, il y a des affaires que tu ne filmes pas, bien évidemment, on s'entend, mais les choses vraies, puis le monde, c'est comme, ils vont l'écouter le behind the scene, le succès de Vlog Day Everyday venait de là aussi avec Olivier Primo, c'était de montrer à quel point ils filmaient tout leur quotidien, il y avait quand même une équipe de trois personnes, des anciens participants d'OD notamment, puis de l'Île-de-l'Amour, deux télé-réalités forts qui ont au Québec des dernières années, mais le point étant qu'ils payaient ces gens-là temps plein, alors c'était comme les gens suivaient Vincent Bregard, Megan Sears, tout ça, puis ils faisaient du contenu puis à chaque jour, mais le brand BHD Everyday qui était comme présenté par BHD comme ça, mais tout le monde, ça a été repris, ça a été même caricaturé, ça a fait partie de la culture des médias sociaux, alors c'est là aussi la nuance de dire est-ce qu'il faut absolument que tous les brands se comportent comme un humain? Est-ce que tous les humains doivent devenir aussi une business parce que là, moi, je suis à mon compte, j'ai une business, c'est où qu'on va avoir un croisement de on ne sait plus, je suis une marque, on se fait-tu vendre des produits, dans le fond, à tout bout du champ, dans le fond, on est une publicité ambulante, mais en même temps pour soi-même, puis là, c'est ça, c'est un gros questionnement que moi j'ai puis que ça fait partie de l'économie des créateurs. Mais parce que d'habitude, tu te dis, puis c'est ce que j'ai beaucoup aimé dans l'exemple dans le déploiement de la nouvelle stratégie d'EV, c'est que d'habitude, tu te serais dit, ben, tu sais, mettons, Claudia, elle va faire ce contenu-là puis elle va le mettre de l'avant sur ses plateformes puis la brand va en bénéficier. Mais là, c'est super assuré.

 

(1:37:30 - 1:37:42)

– C'est sur la page de la brand. – C'est sur la page de la brand, mais tu sais, moi, je le sais que j'aurais eu de la misère à, tu sais, je le trouve audacieux d'avoir fait ce move-là. Andréane Marquis va publier du contenu.

 

(1:37:42 - 1:37:54)

– J'allais dire ça. – Andréane, fait que là, tu sais, qu'Andréane, tu la vois, elle pêche, elle s'occupe de son chien, elle va, bon, elle va, tu sais, elle s'entraîne sur son tapis roulant le matin. – Elle monte parce qu'elle a une plateforme aussi, Andréane.

 

(1:37:55 - 1:39:04)

mais justement, mais après ça, tu vois une différence entre, tu sais, comme je te dis, je ne suis pas une grande utilisatrice de TikTok, mais après ça, le contenu de Women est vraiment différent aussi. – Mais tu le verrais sur TikTok si tu voyais TikTok, par exemple, Women, elle, Andréane, ce qu'elle a fait, puis c'est aussi toutes des itérations un peu de ce que VlogD a fait, je ne veux pas dire que c'était les premiers, mais tu sais, elle a engagé ses employés, Samantha, j'ai Lauriel aussi en tête, je ne les connais pas, mais je les suis parce que comme elles sont divertissantes, elles sont drôles, mais c'est eux, l'image de Women, bien évidemment, tout le monde sait que ça appartient à Andréane, mais ces filles-là qui font le contenu, c'était sûrement dans leur contrat, sûrement qu'elles sont payées décemment pour ça. Tu sais, tout est une question aussi de, il faut que ça soit bien vulgarisé quand tu arrives comme employée, il faut que tu fasses du contenu, ce n'est pas comme fais-en donc, en plus de tous les autres tâches, eux sont engagés clairement pour une grande partie de ça, mais après ça, souvent dans les PME, ça va être les fondateurs même qui vont faire le contenu parce que ça coûte cher engager du monde, payer des créateurs temps plein, mais moi, Women, je les suis, pourquoi? Parce que la brand va adopter des comportements qu'on voit sur le web, dans la culture du web.

 

(1:39:05 - 1:41:22)

– Ils sortent beaucoup sur les trends, je pense, c'est ça? – Il y a des trends qui font partie, moi les trends, j'aime dire que, il y a beaucoup d'experts qui ne sont pas fans de ça, moi j'aime bien les trends, mais j'aime bien dire que les trends deviennent remplir des fissures, tu as ta base, tu as ta stratégie, mais les trends peuvent venir s'intégrer facilement pour ajouter du coulis entre deux briques, c'est super bon une trend, ça peut être payant, ça solidifie, ça solidifie ma métaphore un peu, mais je pense que ça parle, c'est magie en tout cas, mais après ça, tu as ta stratégie, tu as tes piliers de contenu quand même, mais la trend peut t'amener un nombre de vues inespérés, c'est comme bon, mais parfait, on vient de rentrer dans des chiffres intéressants, puis ça a fait lumière sur d'autres contenus qu'on a fait qui étaient comme plus bandes de produits, puis montrer la brand, mais c'est le comportement qu'ils ont les marques en ce moment. – On prend, c'est un peu comme il y a cet exemple-là, puis un des exemples que moi, j'aime beaucoup aussi, c'est Barstool, je sais que tu connais peut-être un petit peu moins, que je ne connais pas bien plus de toute façon, mais Barstool, oui c'est ça, mais eux, en fait, comme par exemple, ils créent, je ne pense pas que c'est une exigence de tous les employés, mais je pense que oui, je pense que pendant un bout, ça l'était, que tout le monde a comme le mandat de créer du contenu, où est-ce que le bureau devenait comme, tu sais, un théâtre, c'est comme, puis c'est ça qui a fait le succès de cette formule-là, puis justement, c'est que, tu sais, il y a l'effet de groupe aussi, dans le sens qui, tu sais, si tu es tout seul, qui est comme, qui doit faire de la crête de contenu de ton coin, c'est un petit peu, mais si un temps, tu sais, – Quand tu as une gang qui est là, tu es comme la fille des réseaux, le gars des réseaux, la fille des réseaux arrive, comment on va faire le contenu? – Attends, tu sais, on part trois, quatre personnes dans un chalet, si toi, tu dis, ah, je vais filmer du B-roll, qui est comme des, du B-roll, c'est comme des… – Du contenu, on va dire, pas du paysage, mais du contenu qui… – Oui, c'est maintenant que tu es en train de filmer un ordinateur où, genre, si tu filmes la lampe, là, c'est du B-roll, que tu vas utiliser après ça dans tes montages et tu vas rajouter une trame d'audio par-dessus, si toi, tu sais, on part à un chalet avec quatre personnes puis tu es tout seul dans ton coin qui a besoin de faire ça, tu sais, si tu n'es pas, si tu n'es pas une Cindy Cournoyer de ce monde, puis je ne sais pas si tu as déjà vu Cindy Cournoyer dans un événement… – Bien, je la connais personnellement aussi. – Oui, je sais, mais elle est folle, cette fille-là.

 

(1:41:22 - 1:41:27)

– Mais elle sait capturer des moments. Elle est tout le temps en train de filmer. – Elle est magique puis elle n'hésite pas.

 

(1:41:28 - 1:41:39)

En tout cas, bref, pour moi, c'est… – Mais ça vient avec l'expertise qu'elle a développée aussi. Je veux dire, les gens vont dire, comment tu as… Tu sais, moi, je ne veux pas ramener ça à moi là-dessus, mais tu sais, je fais beaucoup de reviews de restaurants ces temps-ci puis je ne voulais pas couper ton idée. Je ne sais pas si… Je me lance.

 

(1:41:40 - 1:41:59)

Mais tu sais, c'est juste qu'avec l'effet de groupe, c'est plus facilement entraînant. – Oui, oui. – Puis que Cynique Onoyer, justement, dans n'importe quel contexte social, elle n'aura pas peur de sortir, elle, son téléphone puis de faire du contenu.

 

(1:41:59 - 1:42:14)

– Oui, puis les gens qui regardent, comme ils vont faire comme… – Ou elle va demander, mettons, elle va demander à Lucie, tu sais, ils vont chacun se faire un catwalk puis après ça, ils vont très bien l'utiliser. Ton anecdote de restaurant. – Mais c'est aussi de vaincre cette peur-là de les gens, ils vont me regarder.

 

(1:42:14 - 1:42:21)

Bien oui, c'est ça. Tu sais, il y a le film du contenu puis c'est comme, certains vont dire c'est cringe, d'autres vont dire c'est donc impressionnant. Mais, oui.

 

(1:42:22 - 1:42:35)

– Mais c'est super. Tu sais, mettons, moi, j'en ai filmé la semaine passée du B-roll de se filmer soi-même. C'est difficile.

 

(1:42:35 - 1:42:48)

– Oui, déposer le téléphone puis… – C'était quoi ton exemple de restaurant? – Non, mais j'allais juste dire, c'est en ci, tu sais, un de mes piliers de contenu si on peut dire ça comme ça sur mes plateformes plus personnelles, je fais beaucoup de reviews de restaurants. Je vais souvent au restaurant, j'adore manger, j'adore les restaurants montréalais, québécois, bref. j'en ai fait presque une quarantaine depuis un an.

 

(1:42:48 - 1:43:03)

J'ai comme commencé à faire ça avec ma copine puis on allait au restaurant, bon, on paye le trois quarts du temps maintenant, mais on allait au restaurant beaucoup, puis on s'est dit, je vais filmer ça puis j'ai fait une vidéo sur TikTok avec un voice-over. Puis là, j'ai vu le voice-over fonctionne bien, 200 000 vues. Bon, tabarnouche, je vais en faire d'autres.

 

(1:43:03 - 1:43:49)

Puis là, j'aime ça. Puis là, les gens sont comme, t'es bon, tu filmes ta nourriture, tu filmes l'entrée au restaurant, prends-tu du temps? Je suis comme, bien là, j'ai comme mon mécanique, ma mécanique de contenu, j'arrive, je filme le logo du restaurant, je rentre, j'ouvre la porte, bon, je filme des séquences de contenu, je fais le montage après chez moi, je fais une vidéo, je profite du souper quand même puis ça a l'air, pour certaines personnes qui ne connaissent pas ça, c'est comme, mon dieu, c'est du montage de grande qualité, je pense que c'est bien, mais je suis comme, c'est quand même toujours bien fait avec mon téléphone cellulaire puis la raison pour laquelle je peux faire ça aujourd'hui, c'est parce que je n'ai fait des contenus qui étaient vraiment mauvais pour pas dire fucking mauvais avant puis j'ai compris un peu, tu sais, les balayages comme ça, le téléphone, tu vas le prendre, ok, je me filme un peu comme ça, les genres de différents angles, tu sais. Ah, on voit ton âge, tu te filmes comme ça, tu te filmes pas comme ça.

 

(1:43:51 - 1:44:43)

Ben, tu vois, je suis encore, je suis un millenial, c'est quand même un jeune millenial, mais il y a tout cet aspect-là de créer aussi une histoire, mais créer aussi un format vidéo qui s'écoute bien puis que les séquences soient fun, tu sais, Cindy, Lucie sont super bonnes là-dedans, il y en a plein qui sont excellentes, excellentes là-dedans, mais c'est impressionnant d'un point de vue extérieur, mais comme toute chose, ça s'acquiert avec le temps puis c'est comme, ça devient bon, tu sais. Fait que les… J'ai, j'avais toujours fait mes reels, c'est pas comme si on avait fait des tonnes, mais mes reels, je les avais toujours faites sur Instagram, puis, non, je n'en ai clairement pas fait de ça, mais j'en ai, tu sais, à l'époque, sur mon ancien, tu sais, beaucoup de ma vie personnelle, c'est fascinant à quel point c'est, mettons juste d'utiliser la fonction reel, pour ceux qui ne l'ont jamais faite, c'est sûr qu'il y a plein de monde qui n'ont même jamais osé le faire, c'est fascinant à quel point c'est tellement facile. C'est instinctif aussi, quand même, tu sais, les plateformes sont bien faites.

 

(1:44:43 - 1:45:05)

Puis là, je me dis, ok, bien là, il faut, ok, mais la problématique que j'avais avec, quand je faisais des montages reel sur Instagram, c'est que j'étais bloqué sur cette plateforme-là, parce qu'après ça, disons que tu télécharges, tu parles audio. Ah oui, oui, oui. Puis, cette semaine, je me suis dit, bon, bien, je vais apprendre CapCut sur desktop, sur la version ordinateur.

 

(1:45:06 - 1:45:21)

Autre monde. Autre monde, mais non, non, mais j'ai suivi trois tutoriels de sept minutes, puis comme j'avais une mini expertise, quand mĂŞme, en montage, mais j'ai suivi trois tutoriels de dix minutes. And there you go.

 

(1:45:22 - 1:45:28)

Ça n'a l'air pas si pire que ça. En plus, il y a plein de belles fonctionnalités, puis tout. Mais tu sais, des fois, on se bloque pour des affaires.

 

(1:45:30 - 1:45:35)

Tu sais, c'est comme… C'est accessible. Oui, 30 minutes. Tu peux avoir accès à ça, tu sais, n'importe qui.

 

(1:45:35 - 1:45:52)

C'est comme un plateau, n'importe qui qui a l'air de faire du montage à partir de maintenant. Exact. Puis c'est sûr que là, on va dire, c'est jamais parfait, mais ça peut être parfait pour le niveau que tu es en ce moment, puis tu vas t'améliorer au fil du temps, puis tu vas découvrir des facilités avec d'autres choses, puis tu sais, tu vas l'améliorer, puis le contenu que tu as fait aujourd'hui, tu vas dire, mon Dieu, que ce n'était pas si bon dans cinq ans parce que le but, c'est de s'améliorer constamment.

 

(1:45:52 - 1:47:38)

Mais oui, les outils sont le fun pour ça. Ils sont le fun, quelques-unes si tu permets que je suis des amis à moi aussi, mais tu sais Ouya que tu connais sûrement, Ouya Infusion peut-être comme brand qui font beaucoup de contenu sur leur réseau, les deux fondatrices, Malte, Pretty Ugly Company aussi qui est une brand de salsa, tomates, recyclés bons, écoresponsables, économie circulaire, tu sais c'est du contenu que je pense pour eux leur a apporté de la visibilité, oui, mais est-ce que c'est ça à 100% qu'ils ont fait, qu'ils ont signé l'épicerie dans laquelle ils sont rentrés, je ne sais plus quel nom, mais tu sais les bannières de l'épicerie, pas à 100% ça, ils ont travaillé fort c'est sûr, mais le contenu leur a amené une crédibilité qui aura fait que ça les a sûrement, ça ne leur a pas nui, tu sais, non mais c'est ça, je pense, je me souviens, tu sais quoi les chiffres officiels, mais je pense que 30%, 40% des gens qui étaient abonnés chez Cookit, la raison numéro 1, c'était Judith, bien c'est ça, bien c'était d'avoir de la bouffe à chaque semaine, mais en fait pourquoi ils choisissaient Cookit au lieu d'un compositeur, je vais le dire comme ça, c'était l'entrepreneur derrière, c'était l'entrepreneur puis l'histoire que mon équipe diffusait sur les médias sociaux, puis que moi aussi, tu sais, fait que je faisais des conférences, puis là, tu sais, à la gang de 150, 200 personnes, 1000 personnes, je racontais l'histoire de Cookit, quand t'arrives à te prendre une décision d'achat, est-ce que je vais avec Goodfood ou je vais avec Cookit, je connais plus Cookit, je connais plus l'histoire de Cookit, ça fait que de raconter l'histoire, de se mettre de l'avant en tant qu'entrepreneur. C'est tout ça, puis là, je ne sais pas s'il nous reste encore un peu de temps, puis j'aimerais juste… Dans 5 minutes, je passe sur la trappe au crocodile.

 

(1:47:39 - 1:48:25)

Ah merde, ok. Non, mais j'avais un point, puis tu sais, on en a parlé un peu, je l'ai effleuré, puis je trouvais ça pertinent, si on termine là-dessus, ça va être pertinent, si on ajoute des choses par-dessus, bref, ça va être aussi pertinent, mais je voulais amener le point de la culture, puis là, tu es comme économie des créateurs, culture, peut-être ne voit-on pas le lien en ce moment, mais on parle beaucoup de culture pendant les médias aujourd'hui, avec les créateurs de contenu, le ministre de la culture, Mathieu Lacombe, on a beaucoup parlé aussi, il y a eu le gala Influence Création, 3e édition, je n'ai pas pu y aller cette année, mais qui a eu lieu il y a quelques mois déjà, je pense en mai dernier, bref. Et juste sur le gala Influence Création, je veux juste faire remarquer le nombre, c'est Mathis qui travaille avec nous, Mathis Bugeaud, qui me faisait remarquer ça, le nombre faramineux de commanditaires.

 

(1:48:26 - 1:52:32)

Oui, ils ont travaillé fort, mais je pense que le monde, au fil du temps, se sont même garrochés à commanditer ça. La ville de Laval, la ville d'Issy, le gouvernement du Québec, le type des gens qui ont des grosses enveloppes budgétaires, je dis ça, je dis rien, mais c'est juste à quel point… Ça prend de l'espace, puis c'est ça qui arrive, c'est que là, les gens, bon, est-ce que c'est trop peu trop tard qu'on s'intéresse d'un point de vue politique, bon, je suis de l'école de dire que c'est jamais trop tard, bon, enfin, on s'y intéresse, mais bon, ça veut dire aussi qu'il va y avoir des trucs qui vont arriver, sûrement, peut-être pas des lois, mais bon, des décisions qui vont être prises autour du contenu, mais ce qui est intéressant, c'est que l'élément central, c'est la culture, on est comme, les créateurs de contenu sont le vecteur culturel du Québec, là, si on revient dans le Tech 3, qu'on est le Québec, les créateurs de contenu, oui, il y aura toujours le théâtre, oui, il y aura toujours les musées, oui, bon, les films, les livres, et moi, je suis très fan de tous ces trucs-là aussi, mais c'est vrai qu'en ligne, on a une culture des médias sociaux qui est vraiment unique, puis même, j'irais même jusqu'à dire, t'sais, les pages de mimes, je sais pas si t'en suis, t'en vois passer des fois des mimes, bon, la mémétique, le mime fruité, pour ne pas le nommer, mais Vincent Haute qui est derrière ça, t'sais, qui travaille aussi en agence, t'sais, il a bâti une page de mimes, il a fait l'objet de plusieurs reportages aussi, de documentaires, t'sais, un mime, c'est une façon de communiquer aussi avec des gens. – Qu'est-ce qu'est un mime? – Un mime, ça, j'allais dire, est-ce qu'on sait c'est quoi un mime? – Non, mais je pense que tout le monde sait c'est quoi.

 

– Ben, rapidement, t'sais, c'est une photo statique, t'sais, qui va témoigner d'une opinion, tantôt politique, tantôt sociologique, tantôt humoristique, bon, un mix de tout ça ensemble, quoi, ça peut être le cas, mais le mime, la mémétique, puis c'est sur un balado que je te parlais aussi, Offcam, de Café Snake, que j'entends beaucoup parler de ça, de Mounir Khadouri et Daphné, c'est la conjointe qui anime ce balado-là, et qui parle beaucoup de culture du web, sont comme le mime fait partie intégrante de nos comportements aussi en ligne, puis même sur TikTok, il y a des mimes vidéo, on va dire, des trucs vidéo qu'on va reprendre, certains trucs, puis des fois la naissance de trend part d'un affaire autant nature qu'un mime, puis on va avoir, on va se rappeler du mime qu'on a vu sur telle situation sociologique ou humoristique ou économique pour communiquer des idées, puis je pense que de comprendre la culture du web, autant pour un créateur de contenu, comme toi et moi, que pour les marques, c'est primordial pour faire sa place en ligne, t'sais. Puis je mets l'accent là-dessus parce qu'il y a encore trop peu de gens qui vont dire ben moi je veux faire du contenu, les gens ne s'intéressent pas à mon contenu, ils vont dire je suis jail sur TikTok, j'ai de 300 vues, je n'arrive pas à faire plus que ça, pourquoi, pourquoi l'algorithme, on est vraiment comme nombreux à vouloir, ben pas moi, mais beaucoup de gens sont nombreux à vouloir changer là-dessus l'algorithme, ils me bloquent, mais je suis comme t'sais, repense à ton contenu puis essaie de voir comment tu peux l'adapter culturellement aussi à qui tu veux t'adresser, je veux dire moi ce demain matin, j'allais ailleurs dans le monde pour faire du contenu puis je voulais développer une audience, on va dire en France, ben francophone, on va dire peut-être pas une autre langue, ce serait compliqué, mais moi en France, évidemment qu'il faudrait que je m'adapte à la culture française aussi, il y a comme certains référents que les Français ont que je suis prêt de ne pas connaître, puis évidemment que mon contenu serait toujours moi-même, mais adapté à la culture des Français, t'sais, fait que j'ai pas le choix de ça, puis ça revient aussi, je fais une incursion sur ça, à quel point OD, c'est un phénomène culturel au Québec, on en a parlé un petit peu, mais c'est parce qu'au Québec, on est un peuple de, un peuple, une population de patineurs, on aime ça patiner, on aime ça gossiper, ben ça a fait de jaser, c'est devenu plus gros que nature aussi, puis les marques l'ont compris ça aussi, de s'intéresser à la culture, le Gala Influence Création en est un beau témoignage, mais t'sais, moi j'ai été content, surpris, trouvé ça drôle de voir une Lucie de Lafleur, t'sais, le personnage Lucie de Lafleur, qui est un personnage, oui, qui est un personnage de la gang, je vais le dire encore, mais il y a encore des gens qui m'ont dit, ah, c'est pas, ah non, c'est un personnage, c'est une création de Drew, Andrew, que tu connais aussi, que j'adore aussi, que je connais bien, mais t'sais, cette équipe-là crée quelque chose, mais c'est culturel, la caissière, la personne de la caissière dans une, chez Lafleur, t'sais, un hot dog, burger, ça, puis… – Mais en fait, c'est qu'ils ont embauché une actrice pour devenir caissière dans les publications, dans le contenu qu'elle a déployé sur les médias sociaux. – Exact, pour Lafleur aussi, mais comme cette marque-là était… – Mais Lucie, elle travaillait pas, Lucie, son vrai nom, je pense pas que c'est Lucie, puis je pense… – Ben non, mais je pense qu'elle est dans l'UDA, puis je pense que t'sais, je veux dire, mais elle joue super bien ce rôle-là, mais elle est devenue, comment je peux dire ça, t'sais, elle est devenue, elle a présenté un prix, puis c'était comme, « Allô, mes p'tits », t'sais, genre, je sais pas comment elle les appelle.

 

(1:52:32 - 1:52:55)

– Elle était là au Galet de France? – Ouais, je l'ai vue, j'étais pas là cette année, j'y étais aux deux premières éditions, mais j'étais pas là, malheureusement, cette année, j'étais au Téléthon, Opération Enfant-Soleil, mais… que je salue aussi. Mais bref, Lucie, elle était là, puis elle présentait un prix, puis elle était comme, « Allô, mes p'tits », puis là, j'oublie le nom qu'elle a dit, mais elle appelle ses abonnés, ses petits hot dogs, mais ses petits, en tout cas, un nom bien à elle, puis t'sais… – Ses petits estimés. – Ses petits estimés, en tout cas, en fait, c'était ça.

 

(1:52:56 - 1:53:38)

Mais bref, elle présentait ça, mais t'sais, les gens étaient donc contents de voir Lucie dans la salle, on sentait que c'était drôle, puis t'sais, les gens s'identifiaient à ça, mais ça reste une création, de toute part, par une agence, c'est un personnage, mais qui personnifie l'image de la caissière qu'on a déjà toute vue, ou connue, ou t'sais, dans un… ou la fleur, ou c'est ça, Tim Hortons, une autre place, t'sais, qui était tout le temps comme, « Bonjour, un petit café », t'sais, puis tout le temps comme joviale, puis contente d'être là, puis c'est comme, ça te fait ta journée, t'sais. T'sais, genre, elle a une job, t'sais, c'est tough, puis t'sais, tous les matins, elle fait ça, puis je vais prendre mon hot-dog, je vais prendre mon café, mais là, elle me sourit, puis, « Est-tu finie, Lucie ? » Puis là, c'est comme, « Je vais aller chez la fleur, dans le fond, moi. » T'sais, c'est genre, c'est le contexte… c'est ça qui est fou en ce moment, qui est en train d'arriver, t'sais, Maxi le fait bien aussi.

 

(1:53:38 - 1:54:02)

J'ajouterais même un chocolat favori qui a engagé même un créateur de contenu pour faire du contenu pour eux sur TikTok récemment, un Gabriel Gagnon qui est suivi par plus de 250 000 personnes sur TikTok. Lui qui est un gars de 22 ans, Genzy, comprend les codes aussi de la Genzy, donc, ça adresse à un public plus jeune, mais qui seront tantôt des consommateurs de cette entreprise-là. Donc, puis, il comprend la culture aussi, bon, du Québec, puis il comprend… il fait plein de vidéos, t'sais, très, très drôles.

 

(1:54:02 - 1:54:25)

– Là, t'as oublié les abat-cielos de ce monde ? – Oui, les abat-cielos, oui, oui, mais là, comment on n'a pas les nommés, mais j'en ai beaucoup parlé aussi sur mes réseaux sociaux, je les nomme souvent en conférence aussi. Je pense que les abat-cielos, bon, je vais pas parler longtemps là-dessus, puis m'évertuer longtemps sur eux, quoi qu'on pourrait. Je les trouve super bons, ont connu leur passe difficile, je pense qu'on a parlé aussi avec Élisabeth dans le balado dans lequel tu l'as reçu, mais c'est… je pense qu'ils ont connu aussi les limites de ce qu'ils ont pu faire sur les réseaux sociaux.

 

(1:54:26 - 1:55:58)

– Ah ! – Hein, quoi ? – Ils ont essayé de… – Ils ont essayé de voir, t'sais, puis après ça, c'est dur, ils sont cinq, t'sais, c'est dur déjà de contrôler une personne soi-même, deux personnes, ajoutent-en trois autres, faisent en cinq, c'est dur, incluant leur père, sont six, t'sais, ils ont comme bâti… Mais ça reste quand même que cette famille-là, moi je l'ai nommée souvent à conférences, je suis comme l'univers à Baciello-Salvatoré, c'est immense, là, puis ce qu'ils ont bâti, c'est très précurseur, puis c'est super bon, puis même s'il y a eu des tempêtes par certains moments dans les derniers mois, dur à gérer, c'est sûr, certains n'auraient pas voulu être à la place d'Élisabeth ou de son frère Guillaume quand c'est arrivé, c'est quand même positif, somme toute, là. – Puis, t'sais, tu regardes, t'sais, je ne sais pas si tu as déjà été justement sur le profil Instagram d'Élisabeth, – Ah, je l'étudie tous, personnellement. – Tu peux remonter, là, puis tu peux remonter, puis tu peux remonter, puis tu peux remonter, la fille, depuis les dix dernières années, à tous les deux jours, elle a une constance, une rigueur, fait que, évidemment, avec une certaine communauté, justement, quand tu pousses les lignes de qu'est-ce qui va faire un clickbait, t'sais, puis après ça, on avait cette conversation-là, puis… – Je l'écoute, je pense que j'ai vu des bouts, mais je ne l'ai pas avec toi au complet, mais… – Mais, t'sais, après ça, c'est de donner son opinion, t'sais, évidemment qu'il va arriver des dérapages dans ce cas-là, mais d'un autre côté, tu vois, eux, je trouve que c'est l'exemple parfait de… eux, ils osent aller de l'autre côté du cringe.

 

(1:55:59 - 1:56:18)

– Exact, t'sais, mais ça me permet… Ce qui fait, entre autres, que les gens qui aiment Elisabeth Tabassiello… – Ils sont fans. – Ils sont fans incroyables. Et ça, moi, je l'ai vécu, j'ai eu personne qui a eu cet impact-là au balado.

 

(1:56:18 - 1:56:39)

– Ouais, les views, j'ai vu, je pense, 20 000 sur YouTube, j'ai vu récemment. – Ouais, ça a été ma… – Un gros épisode aussi, quand même, chaud, sinon, le moment où tu l'as sorti, parce que je pense que ça faisait pas si longtemps que ça avait été dans les médias, tout ça. – On a bien bandissé sur l'actualité, mais de tous les invités que j'ai eus sur le podcast, 100 % seuls que des fans le plus dévoués.

 

(1:56:40 - 1:56:59)

– Puis ça, c'est… C'est ça qui a le chéri de ça et qui a le chéri de ça, mais ça me permet aussi de dire ça, puis je sais pas si ça va être la phrase de la fin sur laquelle on va conclure, en tout cas, de me dire… – C'est inspirant. – Inspirant, mais oui, je pense que ça va être inspirant, ou du moins un bon truc. T'sais, si t'assumes pas ce que tu dis, si t'es pas conscient de ce que tu fais sur les réseaux sociaux, être conscient de soi-même, c'est très large.

 

(1:56:59 - 1:57:12)

Je suis pas psychologue, mais c'est quelque chose de très important à être, humainement parlant. C'est à l'école de l'humour que j'avais appris ça aussi, justement, qu'on écrit des blagues, t'sais, il faut être conscient de ce qu'on écrit, puis t'sais, être conscient de où on peut aller aussi. On l'a vu, l'humour, t'sais, ça peut être très, très large.

 

(1:57:13 - 1:58:24)

Mais ma prof, à l'époque, me disait, t'sais, quand t'écris une blague, il faut que t'assumes à 100 % ce que tu vas dire, parce qu'on peut rire, bon, de tout, t'sais, on peut rire, l'humour, c'est large, mais la fois que ça fonctionne pas, puis que tu l'assumes pas à 100 %, que t'es pas conscient à 100 % de l'impact de ton action que tu viens de faire, ta blague, ton post, ta vidéo, puis que tu cliques sur post, quand même, publie la story, publie une telle affaire, publie ça sous l'effet de l'émotion, sous l'effet de la colère, sous l'effet d'avoir été à une émission de radio, par exemple, d'avoir pas aimé ce qui s'est dit, sous l'effet d'avoir, peu importe, t'es sur l'émotion, t'es comme, faut que je le fasse, là, puis j'plie. Puis t'as pas pris le temps de prendre un step back, puis de faire comme, bon, pourquoi je me sens de même? Je me sens, je pose, mais pourquoi, dans le fond? T'as pas fait l'exercice de faire ça, puis t'assumes pas ce que t'as dit, mais ça se peut que le lendemain, tu le délites, mais il est déjà trop tard. Ce qui est posté à la seconde près, reste en ligne, il va être repris par des pages, et quand t'es vraiment connu, quand tu développes une plateforme, et j'ose espérer aussi que ta plateforme va augmenter encore plus et que tu vas être rendu à 100 000 abonnés sur YouTube d'ici 2-3 ans, moi, je vois dans le futur, je le dis, I said it here, mais plus t'es connu, plus ton impact de ce que tu dis a un impact, puis plus c'est rapidement repris par d'autres pages.

 

(1:58:24 - 1:58:48)

Oui, c'est comme le métier H. 100%, je vais pas m'inverser longtemps, mais je veux dire, moi, c'est ça. Donc, être conscient de ce qu'on fait, assumer à 100% ce qu'on dit. Si t'assumes à 100% ce que tu dis, puis c'est un hot take, tu l'assumes, t'es prêt à en débattre, écoute, je l'ai assumé, mes influenceurs, j'étais à la radio pour débattre sur l'influence, je suis comme, ah ouais, challengez-moi, ça me dérange pas, j'assume 100% de ce que je viens de dire ici, mais on dirait que tu te sens déjà mieux, puis tout va bien, et ta santé mentale aussi.

 

(1:58:49 - 1:59:07)

Quelle magnifique... C'était une longue fin, mais en tout cas, c'est ça. Non, c'était parfait. Tu sais, merci énormément, c'était hyper fun, j'espère que ça m'a fait réfléchir à plein d'affaires, puis j'espère que t'as eu du fun.

 

(1:59:07 - 1:59:23)

Honnêtement, j'ai eu beaucoup de fun, puis je suis content qu'on l'ait refaite, puis je suis content qu'on ait pris cet angle-là, parce que je pense que ça a amené des discussions plus profondes, puis que les gens vont aimer. Je pointe la caméra encore une fois, je me suis dit, cette caméra-là, c'est la mienne, je m'en ai pointé, mais ouais. – Bien, merci beaucoup, Jay, puis bonne semaine à tout le monde.

 

(1:59:24 - 1:59:24)

– Ciao!